1968, Terrotistes dans l’Aude

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Presque aussi beau que de l’art contemporain cette image !
En 68 dans l’Aude aussi on contestait l’autorité sous toutes ses formes. On trouvait que les dirigeants du moto-club étaient trop vieux. On les appelait les vieilles barbes ! Pensez vous, ils étaient probablement plus jeunes que nous actuellement

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Je me souviens qu’un soir où presque tous les membres du club de moto étaient en réunion, nous avions soigneusement démonté les pots d’échappement d’une 450 Honda habituellement pilotée de main de maître par un de nos amis qui balançait comme un furieux.

Sa mission était : Qu’il descende subrepticement et en roue libre devant le commissariat de police, tout à côté du bar où se déroulait la réunion du moto-club, et alors là : De faire un démarrage à tout péter et de descendre l’avenue à fond et vous pouvez imaginer dans un boucan digne d’un départ de grand prix ! A dix heures du soir dans la ville déjà assoupie !

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Bien entendu à la sortie de leur réunion, nos pauvres dirigeants de L’Union Motocycliste Audoise se faisaient arrêter par la police zélée qui suspectait tous ces sérieux motards de tapage nocturne et de rouler en échappement libre… comme des voyous… Tandis que nous, on se marrait comme des baleines de notre sale farce.

Enfin, espérons qu’il y a prescription depuis pour ce genre d’activité criminelle… pour les tympans.

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L’Espagne proche nous faisait rêver par sa production motocycliste et les nombreuses courses dans toutes les disciplines qui s’y déroulaient depuis déjà longtemps.

Une autre de nos activités de jeunes cons et qui nous faisait bien rigoler, de retour au bistrot de Jeannot Lapasset, consistait, à repérer un jeune automobiliste fougueux à la 4 cv, où la Dauphine, voire la Floride, décorée comme une voiture de courses. Un de mes amis particulièrement agile montait à l’arrière de ma moto et nous suivions l’automobiliste en faisant mine de vouloir faire la course avec lui sans arriver à le dépasser.
L’automobiliste ne manquait pas de nous remarquer et au moment le plus opportun nous le doublions en le serrant de près. Arrivé au niveau du capot avant mon ami se retournait et avec un sourire gentil, mais condescendent, lui caressait le capot négligemment, tout en passant…
L’apprenti Fangio était toujours dépité et s’il pensait faire une démonstration de pilotage en ayant sa petite amie avec lui, on lui cassait salement la baraque !!!
Mon ami se reconnaîtra sûrement. Je tais son nom car je suis charitable… il a des petits-enfants et tout cela n’est pas très glorieux. Mais ça me fait encore bien marrer et j’ai du mal à penser qu’il est devenu un brave grand père.

Aujourd’hui (20 avril 2008) je suis passé devant le Grand Café Lapasset, siège autrefois de notre Moto club. Jeannot Lapasset a prit sa retraite et a sûrement vendu son bistrot qui désormais s’appelle : Le Saint Germain !!! Voyez vous ça ? A Carcassonne !!! Et pire, sur la vitre on nous précise qu’il y a, à manger, de la choucroute et des assiettes anglaises !!!!!!  Quelle honte, au pays du Cassoulet ! Comme disait un vieux motard ami : « En voyant la bétise humaine, on a une idée de l’infini ». 

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J’adore sur ce petit dessin les personnages avec le pilote, le mécano, l’ingénieur, et le patron probablement Monsieur Bulto lui même, l’arrière grand-père de Gibernau.

Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…
Si j’y arrive pas, la prochaine fois
je vous donnerai la recette du Cassoulet.


Archive pour 3 avril, 2008

1968, Terrotistes dans l’Aude

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Presque aussi beau que de l’art contemporain cette image !
En 68 dans l’Aude aussi on contestait l’autorité sous toutes ses formes. On trouvait que les dirigeants du moto-club étaient trop vieux. On les appelait les vieilles barbes ! Pensez vous, ils étaient probablement plus jeunes que nous actuellement

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Je me souviens qu’un soir où presque tous les membres du club de moto étaient en réunion, nous avions soigneusement démonté les pots d’échappement d’une 450 Honda habituellement pilotée de main de maître par un de nos amis qui balançait comme un furieux.

Sa mission était : Qu’il descende subrepticement et en roue libre devant le commissariat de police, tout à côté du bar où se déroulait la réunion du moto-club, et alors là : De faire un démarrage à tout péter et de descendre l’avenue à fond et vous pouvez imaginer dans un boucan digne d’un départ de grand prix ! A dix heures du soir dans la ville déjà assoupie !

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Bien entendu à la sortie de leur réunion, nos pauvres dirigeants de L’Union Motocycliste Audoise se faisaient arrêter par la police zélée qui suspectait tous ces sérieux motards de tapage nocturne et de rouler en échappement libre… comme des voyous… Tandis que nous, on se marrait comme des baleines de notre sale farce.

Enfin, espérons qu’il y a prescription depuis pour ce genre d’activité criminelle… pour les tympans.

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L’Espagne proche nous faisait rêver par sa production motocycliste et les nombreuses courses dans toutes les disciplines qui s’y déroulaient depuis déjà longtemps.

Une autre de nos activités de jeunes cons et qui nous faisait bien rigoler, de retour au bistrot de Jeannot Lapasset, consistait, à repérer un jeune automobiliste fougueux à la 4 cv, où la Dauphine, voire la Floride, décorée comme une voiture de courses. Un de mes amis particulièrement agile montait à l’arrière de ma moto et nous suivions l’automobiliste en faisant mine de vouloir faire la course avec lui sans arriver à le dépasser.
L’automobiliste ne manquait pas de nous remarquer et au moment le plus opportun nous le doublions en le serrant de près. Arrivé au niveau du capot avant mon ami se retournait et avec un sourire gentil, mais condescendent, lui caressait le capot négligemment, tout en passant…
L’apprenti Fangio était toujours dépité et s’il pensait faire une démonstration de pilotage en ayant sa petite amie avec lui, on lui cassait salement la baraque !!!
Mon ami se reconnaîtra sûrement. Je tais son nom car je suis charitable… il a des petits-enfants et tout cela n’est pas très glorieux. Mais ça me fait encore bien marrer et j’ai du mal à penser qu’il est devenu un brave grand père.

Aujourd’hui (20 avril 2008) je suis passé devant le Grand Café Lapasset, siège autrefois de notre Moto club. Jeannot Lapasset a prit sa retraite et a sûrement vendu son bistrot qui désormais s’appelle : Le Saint Germain !!! Voyez vous ça ? A Carcassonne !!! Et pire, sur la vitre on nous précise qu’il y a, à manger, de la choucroute et des assiettes anglaises !!!!!!  Quelle honte, au pays du Cassoulet ! Comme disait un vieux motard ami : « En voyant la bétise humaine, on a une idée de l’infini ». 

bultaco.gif
J’adore sur ce petit dessin les personnages avec le pilote, le mécano, l’ingénieur, et le patron probablement Monsieur Bulto lui même, l’arrière grand-père de Gibernau.

Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…
Si j’y arrive pas, la prochaine fois
je vous donnerai la recette du Cassoulet.

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