Le grand démontage a commencé
Le grand démontage a commencé
Passons enfin aux choses sérieuses.
Le grand démontage des trois Terrots (dont les deux que j’ai racheté) la Tenace et les deux Ténor a commencé. L’ensemble des pièces pour remonter une Ténor semble être tout à fait au complet, mon intention du début qui était un simple redémarrage de ma première moto a évolué pour une restauration : La plus soignée possible.
Première chose : voir dans quel état est le moteur de ma Ténor de 1959.
Mauvaise nouvelle; le Ténor est plein d’eau rouillée, j’en ai sorti plus d’un litre… Les roulements de vilebrequin sont morts, je les change de toute manière, mais il se peut que les galets de bielle aient pris un coup de vieux… Il faudra ouvrir! On a le moteur de la Tenace. Le cas échéant on pourra en faire un avec deux… La culasse a un guide un peu ébréché, on verra après nettoyage s’il faut le remplacer ou si on est dans les normes. Le reste a l’air sain, je n’ai pas encore ouvert la boîte.
C’était trop beau, je paye les trente années que je lui ai fait passer dans l’humidité et abandonnée sous un tas de bois. C’est ma faute, c’est ma très grande faute !
Enfin… On a vu pire et on arrive à ranimer des moulins éteints depuis bien plus longtemps. La Ténor de 61 est, heureusement, en meilleur état et finalement va constituer à elle seule la base de ma restauration.
Première constatation des améliorations importantes ont été apportées au cadre du modèle 1961 : Un renfort part de la colonne de direction pour rejoindre le cadre au niveau du carbu car sur le modèle de 1959, le cadre se fissurait à ce niveau et à celui de la colonne. D’ou les traces de soudure qu’on peut voir encore sur ma Ténor de 59, un peu plus bas dans cette page. On voit bien cette différence appréciable par comparaison des photos suivantes.
Tenor 1959
Le cadre et son renfort carractéristique des dernières Terrot Ténor
Sur les conseils de mes amis terrotistes, je photographie tous les détails et je range les pièces en les étiquetant avec soin.
Des sachets en plastiques transparents avec la photo de l’emplacement de la pièce sur la machine me semblent être une bonne solution pour remonter le tout aisément.
Jean-Louis se fout de ma gueule en me disant qu’on dirait des semences pour le jardin !!!
La selle est dans un assez bon état. Ce qui est appréciable vu le prix des selles re fabriquées.
Par contre j’ai du mal à démonter les tubes de fourches qui sont soudés au T de fourche sur le modèle de 1961, contrairement au modèle antérieurs de 1959.
De même pour les amortisseurs arrière qui auront besoin d’être re conditionnés et re chromés, leur démontage me pose problème pour déposer la partie chromée.
Que faire ?
Et voilà ! Tout est démonté et rassemblé pour aller chez le sableur…
Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…
Si j’y arrive pas, la prochaine fois
je vous donnerai la recette du Cassoulet.
La plus part des photos publiées sur ce blog sont : copyright © Charles Camberoque
les droits sont réservés et leur reproduction est interdite sans son accord.
Pas de problèmes je vous ferai parvenir les photos et les informations que vous me demandez mais pas avant quelques jours…
Pour la plaque d’imatriculation vous pouvez déjà la voir sur les photos des pages sur le sablage (pages du 17 novembre 2008).
Je ne comprend pas très bien que vous ayez « un carbu double » ?
Faudra demander à Mickie plus de précisions à ce sujet.
Cordialement.
c.C
Bonjour
Je suis possesseur d une tenor également. Mon problème est de retrouver les éléments d’ origine pour la faire péter.
J ai retrouvé un carbu double comment avec une sortie d’air branchée sur le filtre.
Mais je n’ai pas la poignée de gaz qui correspond.
Pourriez vous me faire parvenir par mail une photo de votre poignée de gaz.
Il me semble que la plaque d immatriculation ne soit pas d’ origine non plus.
Pouvez vous m aider à ce sujet également .
Merci .
Patrice Bayon