A poil !
» Totalement à poil » qu’il a dit, notre cher Mickie.
Et même qu’il m’a un peu engueulé quand il a vu comment j’allais apporter les pièces au sableur.
» Mais tu dois absolument tout démonter »
Alors je suis allé faire appel à Jean-Louis car je manque d’outils comme un étau où un chalumeau pour finalement chauffer la seule pièce qui m’a résisté sur la Ténor et qui a fini par venir…
C’est cette espèce de pièce vissée sous le réservoir d’huile, (d’ou normalement part une durite qui va vers le moteur). Elle est dans un alliage tendre et il faut prendre garde de ne pas trop la serrer avec un étau, car elle a tendance à s’ovaliser (Mickie va de nouveau m’engueuler, chut ! Peut-être qu’il ne le verra pas. Ne dites rien ! )
A l’intérieur du réservoir d’huile cette pièce correspond à un filtre qui était bien bouché par des résidus d’huile à moitié séchée et une espèce de fine limaille qui ne me dit rien de bon.
Dans ce filtre à huile, que l’on voit démonté sur la photo ci dessus, une petite pièce circulaire et ajourée renferme un petit aimant cylindrique qui attire à lui toute la limaille qui vient du moteur par le flux d’huile. Génial non?
Ce qui est moins génial et qui n’a pas échappé à Mickie, c’est qu’en chauffant pour débloquer la pièce (voir photos plus haut) le filtre en nylon (pièce jaune ci dessus) à un peu fondu.
Dans A propos, Jean Paul précise :
A propos de l’aimant qui récupère la limaille, ça ne marche que pour les particules d’acier, et pas pour le reste qui n’est pas magnétique, donc ça ne fait qu’une partie du boulot, mais c’est déjà ça dans la mesure où le reste (alu, bronze…) n’est pas si dur que l’acier.
Puis c’est le tour de la boîte à outils. Il faut sortir la charnière pour dégager le tout. Et ne pas oublier de démonter la pièce qui se visse pour fermer la boîte et qui devra être re-chromée.
Et voilà, j’enferme les petites pièces dans mes petits sachets pour m’y retrouver plus facilement au remontage.
A la fin, je vous promet
que je vous donnerai la vraie recette du cassoulet…