Bourse de Sommières 2008

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Sommaire des précédents articles:

13 mars 2008: Ma Ténor retrouvé 15 mars 2008 : Le Terrotiste motomaticien mathécycliste
2 avril 2008 : GP des boulevards 3 avril 2008 : 1968, Terrotistes dans l’Aude
7 avril 2008 : Puchistes et Terrotistes 10 avril 2008 : La modernité des dernières Terrot,
14 avril 2008 : 30 ans plus tard : Ma Ténor. 26 avril 2008 : La Vie de La Moto
28 avril 2008 : L’achat de la Tenace, premiers travaux.
3 Mai 2008 : Y’en a un qui suit ! 4 mai 2008 : Rencontres sur le Web,
12 mai 2008 : Nogaro en Metralla 19 mai 2008 : Le grand démontage a commencé
26 mai 2008 : La modernité des dernières Terrot (seconde partie)
4 juin 2008 : Sur La Minervoise. 2 juin 2008 : La modernité des Terrots III (encore)
15 juin 2008 :
La bourse moto de Frontignan 24 juin 2008 : A poil !
1 juillet 2008 : La modernité des dernières Terrot (4) 9 juillet 2008 : L’école de pilotage Tony Smith
27 juillet 2008 : Ah les vacances…
24 août 2008 : Démontage des amortos de la Terrot Ténor 25 août 2008: Des nouvelles de ce blog :
5 septembre : Bol d’Or 1969. Hommage à Jacques Potherat et Michel Rougerie 28 septembre : La bourse de Caveyrac

 

Bourse de Sommières 2008

Photos de Jean Paul Augé et Charles Camberoque

La première fois ou je suis venu à Sommières c’était avec ma 125 Terrot Ténor pour une concentration : Il y a 40 ans de cela !!! Et j’ai du mal à le croire ! Mais je garde toujours intact le souvenir à notre arrivée, de la vision de tout cet alignement incroyable de bécanes, garées devant les cafés, sur le quai qui domine le Vidourle.

On se retrouvait bruyamment entre motards accueillis par une population extrêmement sympathique et qui n’était pas troublée par tous ces blousons de cuir, ces fumées de moteurs et rugissement de joyeuses mécaniques.

bourse de sommières 2008

Depuis, grâce au Moto Club Sommiérois, j’ai découvert cette belle ville en m’y rendant régulièrement, concentrations, moto cross, bourses, trials et même des épreuves de Championnats du Monde !… Mais aussi flânerie dans les rues et au marché du samedi, qui est magnifique.

Et puis quel bonheur de venir les soirs d’été, un dimanche de printemps prendre un café sur les terrasses des bars qui dominent le Vidourle.

En attendant voilà quelques images de la bourse de cette année 2008 pour tout ceux qui n’y sont pas venu…

… et les absents ont toujour tort !

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bourse de sommières 2008


AJS

 
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bourse de sommières 2008

 

Les photos publiées sur ce blog sont de Charles Camberoque et Jean Paul Augé

 

les droits sont réservés et leur reproduction est interdite sans leur accord.

Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…
Si j’y arrive pas, la prochaine fois
je vous donnerai certainement la recette du Cassoulet.


Archive pour octobre, 2008

Très triste histoire d’un motard compagnon de route.

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3 Mai 2008 : Y’en a un qui suit ! 4 mai 2008 : Rencontres sur le Web,
12 mai 2008 : Nogaro en Metralla 19 mai 2008 :
Le grand démontage a commencé
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27 juillet 2008 :
Ah les vacances…
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5 septembre : Bol d’Or 1969. Hommage à Jacques Potherat et Michel Rougerie 28 septembre : La bourse de Caveyrac

Trés triste histoire d’un motard, compagnon de route.

Photos : Copyright Charles Camberoque.  Reproduction interdite.

Aujourd’hui, j’ai pas la forme et je vais vous raconter une histoire pas marrante, mais vous êtes pas obligé de la lire et vous pouvez regarder et ne lire que les photos qui sont légendées. Si non, préparez les kleenex…

Dans le Carcassonne des années 60/70 une figure de la moto… et de bien d’autres amusements revient à ma mémoire.

J’avais oublié qu’en ce temps-là, on pouvait croiser Alain Robillardo sur la route Minervoise. Surtout en hiver car en été il était tout à ces occupations professionnelles, du côté des plages de Saint Tropez.

À la morte-saison, sur une Triton de sa fabrication, il négociait avec délices les grandes courbes de la route de la Minervoise, tout au long du Canal. (Voir dans ce blog l’article « Sur la Minervoise » ). Il faisait hurler les mégaphones sans complexes et la maréchaussée était encore complaisante à cette époque. On le disait fou et c’était un drôle de mec.
 Toujours affublé de son couvre-chef favori : Une casquette écossaise avec un gros pompon qu’il alternait avec un casque Cromwell.

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 Georges baptisé l’Amiral par André Cambiès à la concentration de Carcassonne en 1969. Georges, le même en 2010 avec sa 4 pattes Honda.


À Carcassonne, à l’opposé du Café où se réunissait le Moto club se tenaient deux établissements concurrents, sur le même boulevard et sépares par la rue de La Gare. Dans l’un de ces deux bistrot les prolos et les gauchos avaient leur territoire, dans l’autre, la bourgeoisie locale friquée se pavanait en méprisant ceux d’en face. C’était une version audoise des Mods et des Rockers en quelque sorte. Moi, fils d’artiste, j’ai toujours été suspect et indésirable dans ce genre de groupes toutes tendances confondues, mais le grand Robillardo, lui, passait de l’un à l’autre troquet avec panache et humour. Toujours escorté par quelques créatures de nos rêves d’ados, la Triton, négligemment garée, pas trop loin.
 Oui… je l’avoue, quelque part je l’enviais.

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Concentration à Carcassonne dans les années 1970. Photo : Copyright Charles Camberoque Reproduction interdite

Je l’avais connu par l’intermédiaire de sa Tante, Lola, notre femme de ménage qui avait la particularité de nous quitter à la fin de l’hiver pour aller travailler tout au long de la belle saison, chez une actrice de cinéma, grande vedette d’alors à la belle poitrine que vous connaissez tous et qui employait et mobilisait Lola tout l’été dans sa propriété Tropézienne.

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La Rallye d’Yves Compan. Concentration à Carpentras dans les années 1970. Photo : Copyright Charles Camberoque Reproduction interdite.

Alain Robillardo partait tous les ans avec sa Tata Lola pour passer quelques mois de folie sur la côte où il disait occuper, lui, la fonction mystérieuse pour nous, de Plagiste. Il revenait à l’automne bronzé et avec du fric plein les poches pour frimer sur sa Triton et passer l’hiver à rien glander dans ce Carcassonne des années 60 ou les pendules semblaient arrêtées.

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Concentration à Carpentras dans les années 1960. Photo : Copyright Charles Camberoque Reproduction interdite.

Souvent, nous partions ensemble pour de petites aventures en direction de quelques concentrations. Celle des Chamois de Val d’Isère constituait notre grande sortie annuelle.

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Départ pour les Chamois. Val d’Isère : concentration des Chamois 1967 Photo : Copyright Charles Camberoque Reproduction interdite.

Big Brother n’habitait pas encore avec Edvige à l’Elysée. Les routes n’étaient pas encore à vitesse limitée et l’essence coûtait tout juste un franc, ou à peine un peu plus !
Un franc les jeunes, vous imaginez ? 0,15 euros !!! On pouvait rouler avec des deux temps qui pompaient allègrement 15 litres au cents !
C’était encore le temps des trentes glorieuses, le chômage ne tracassait personne. Et le SIDA n’avait pas encore été « inventé ».
Comment voulez-vous résister à la nostalgie avec tous ces souvenirs ?

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Val d’Isère: Concentration des Chamois 1967 au col de l’Iseran. La bande à Claude Peugeot ( le grand, à gauche sur la Bultaco Sherpa) et au père Claude Coutard qui trialisent sur les neiges de juillet. Photo : Copyright Charles Camberoque Reproduction interdite

Le père d’Alain Robillardo était un Espagnol, Républicain anarchiste, réfugié de la guerre d’Espagne. Terriblement déclassé, il n’avait pu trouver de travail en France que dans une distillerie, passant toutes ces journées de boulot dans des vapeurs d’alcool, lui qui était sobre et austère comme ces hidalgos des déserts de Castille.
Quant il voyait son fils partir au début de l’été vers les plages de St Tropez aux grands messes de l’insouciance dans ce putain de temple de la consommation, il en était malade et ne comprenait pas comment son propre fils pouvait avoir cette vie frivole.
Malgré sa sobriété, les foutues vapeurs d’alcool que le père Robillardo inhalait à longueur de journée en faisant son labeur lui ont communiqué une méchante cirrhose qui a mal tourné, et le vieux Républicain est mort.
Alain son fils, ne l’a pas supporté et alors que des bonnes âmes prédisaient toujours à son sujet une future chute en moto : Entre Noël et le Nouvel An, Alain s’est foutu par la fenêtre d’un quatrième étage.

La vie est trop conne pour ne pas s’éclater en moto.

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Pour la morale de cette histoire vous vous démerdez…

Moi, je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…

Si j’y arrive pas, la prochaine fois je vous donnerai probablement la recette du Cassoulet.

Les photos publiées sur ce blog sont de Charles Camberoque,

les droits sont réservés et leur reproduction est interdite sans son accord.

 

La fourche de la Terrot Ténor

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9 juillet 2008 : L’école de pilotage Tony Smith
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5 septembre : Bol d’Or 1969. Hommage à Jacques Potherat et Michel Rougerie

 

Démontage de la fourche de la Terrot Ténor

Tout d’abord il faut préciser que si de nombreuses pièces étaient communes à la série des dernières Terrot, (Ténor, Tenace, Rallye…etc.) ce n’est pas le cas de la fourche qui était parfois différente tout en étant très proche d’un modèle à l’autre.
La première constatation concerne le diamètre des tubes qui est plus grand de quelques millimètres sur la Ténor. Toutes les pièces qui composent la fourche sont plus soignées que sur les modèles utilitaires comme la Tenace.
Même sur la photo ci-jointe on perçoit la légère différence de diamètre des tubes.
(Sur les photos : En blanc la Tenace en rouge la Ténor)

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Sur les modèles plus anciens, les fourches sont aussi très proches et, on peut, faute de mieux, (je l’avais fait à l’époque suite à un accident), monter une fourche des Terrots noires des années cinquante, sur une Ténor.

Attention les puristes !!! Les fixations du frein et de la jante sont identiques donc compatibles que sur certains modèles, évidemment, ça dépanne même si ce n’est pas très orthodoxe !

Par contre, ce n’est pas le cas pour la Ténor et la Tenace qui n’ont pas du tout la même fourche.

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Fourche de Ténor, en rouge et fourche de Tenace, en blanc.

À signaler également deux petites inscriptions, deux signes qui apparaissent sur le bas extérieur des tubes de fourche. Une petite étoile à droite et un autre logo inscrit dans un carré posé sur un de ses angles qui ressemble à deux T, côte à côte. Peut-être les initiales de Terrot Ténor ?

Dans sa merveilleuse encyclopédie Terrot, Monsieur Salvat doit résoudre cette énigme. Malheureusement je ne l’ai pas… Si quelqu’un peut me dire ?

Réponse rapide de Jean-Louis:

Mon cher Charles, le carré avec deux TT représente le marquage des pièces TerroT. Donc les deux T de terrot tout simplement.
Pour l’étoile, je sèche……………..

 

Suivi de précisions de Michel :

A propos des symboles gravés sur le bas de fourche…  En effet, ma Ténor possède exactement le même astérisque sur chaque fourreau… (la petite étoile-astérisque, serait un repaires de fonderie). Quand aux fourches différentes, il vaut remettre le machin dans son contexte: En 58-59, Terrot était à l’agonie et a tout placé sur les épaules de Padovani, qui a pondu en un temps tres bref (Les huissiers campaient devant la porte!) 5 nouvelles bécanes avec le même cadre, le double-berceau sur silent-blocs dont il est question ici! et 2 moteurs éroitement dérivés des moutures précédentes, afin de faire du neuf avec un max de bureau d’études du vieux… Donc, à un bout de la gamme, on fait une Rallye, 120KM/H reels et 15 vrais CV, et à l’opposé, une Tenace qui a exactement le même cadre, bras de suspension, carters moteur , boite à vitesses, mais le reste viendra des stocks, porte-bagages d’ETD, restes de Tournoi, capot de phare d’ETDS/GL, etc, etc! Les roues sortent de chez un faiseur, et la fourche est fabriquée pour Terrot par un fabriquant dont j’ai oublié le nom, mais elle n’est pas hydraulique! juste 2 tubes concentriques et un ressort, c’est pour un bas de gamme! 

 

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La notice d’entretien

La notice d’entretien nous offre quelques précisions sur la roue avant et la fourche de la Ténor:

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La vis de vidange : en bas de chaque élément de la fourche .

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Pour démonter le ressort et le reste de la fourche, pour re chromage par exemple des tubes inférieurs , on doit dévisser les deux parties suivantes que l’on voit bien sur les photos ci après :
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tubes de fourche Terrot Tenor
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Donc pas de grosses difficultés pour cette opération.

Pour moi, la qualité des pièces reste surprenante sur une moto de cet âge, mais peut être que ce sont les yeux de l’amour pour ma première machine qui me la font voir plus belle qu’elle n’est !

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Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…
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