Dans l’Aude: La bourse de Bram

Dans l’Aude: La bourse de Bram 2009

Plus loin en Janvier 2010, vous pourrez voir les images de la Bourse de Bram 2010.

À Bram dans l’Aude, on a l’habitude du vent Marin et du vent de Cers qui soufflent alternativement plus de 300 jours par an (sans parler des vents déclenchés par les excès de cassoulet).

Alors un peu plus ou un peu moins, ce n’est pas grave.

Ce n’est pas ça qui a empêché les animateurs du club bien connu des 5A d’organiser leur bourse annuelle, même si la tempête se déchaîne si fort qu’elle renverse des camions de plus de 35 tonnes du côté de Narbonne. De toute façon la vitesse du vent n’était pas plus rapide qu’une bonne 125 !

 

bourse de bram   Bourse de Bram  2010 Aude  Affiche de la Bourse de Bram 2010

La salle polyvalente de Bram a offert un refuge bien venu, pour abriter l’ensemble des participants qui avaient bravé la tourmente (et tout de même présents dés le vendredi).

 

Bourse de Bram 25 janvier 2009
Le soleil revenu, le dimanche, on pouvait admirer cette belle affiche Terrot sur un des rares stands à l’extérieur.

gerard alvaro bourse de bram Bourse de Bram 25 janvier 2009

Gérard Alvaro toujours présent, moustaches au vent et débordant d’activité, courait partout avec son équipe d’une quinzaine de membres du club, qui encadraient la manifestation.

Bourse de Bram 25 janvier 2009

Des stands d’habitués, car le Club des 5 A, présidé par mon vieil ami Jean Lapasset, organise une bourse moto annuelle depuis le siècle dernier, c’est-à-dire 1999.

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De la documentation: des Moto Revues plein de souvenirs ,aux anciens bidons à l’odeur encore caractéristique des vieilles huiles d’autrefois… Haaa!!! La Motul 2 temps qui enfumait divinement par les 3 pots de ma 500 Kawa sous les platanes de la route minervoise… de vieux sentiments que nous avons aussi évoqué ce dimanche, à Bram.

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Pour les curieux qui l’auraient oublié, ou qui se demanderaient encore ce que signifie « Club des 5 A », le nom étrange du club organisateurs de la bourse de Bram, c’est tout simplement l’Association Audoise des Amateurs d’Automobiles Anciennes qui regroupe ensemble 160 fanatiques d’automobiles et de motocyclettes.

bourse de bram aude

Les « 5A » organisent une vingtaine de manifestations par an, participent à des sorties longues distances, des Baléares à la Bavière et à des échanges interclubs, du Jura à la Corrèze… Ils présentent également dans l’Aude de grandes expositions de véhicules anciens qui connaissent un succès populaire très important.

bourse de bram aude

Un exposition de bien belles machines à nous faire perdre la tête !!!

et avec de jolies Dames qui ne faisaient plus la gueule…

affiche terrot bram     championdefr.gif

Bon je vous laisse, j’ai les restes de ma Ténor à retrouver…

Si j’y arrive pas, la prochaine fois je vous donnerai certainement la recette du Cassoulet.

Les photos publiées sur ce blog sont de Charles Camberoque .

Les droits sont réservés et leur reproduction est interdite sans l’ accord de l’auteur.

Pour 2010 la Bourse de Bram aura lieu les 23 et 24 Janvier,

 voir l’affiche suivante : 

Bourse de Bram  2010 Aude


Archive pour janvier, 2009

Mickie dans son antre

Mickie au travail dans son antre

Photographies: © Charles Camberoque

Petit rappel des chapitres précédents : Dans une page de ce blog intitulée : « Rencontres sur le Web » et mise en ligne en Mai 2008, je vous racontais comment j’ai rencontré Mickie.
Plus tard je vous avais fais part de notre déconvenue lorsque Mickie démontant le moteur de ma vieille Ténor de 1959 l’avait trouvé bien gâté par la présence d’eau mélangée à l’huile et qui le remplissaient… après trente ans d’abandon !
Entre temps, en plus de la Tenace, j’ai acheté une autre Ténor de 1961, plus récente et absolument complète.

On vous l’avait bien dit : lentement mais sûrement, le chantier avance.

 

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La Tenace qui servira de banque d’organes…

C’est donc à l’exploration du moteur de la Ténor de 61 que vous allez participer dans cette nouvelle page…

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La traditionnelle photo avant! Le dépeçage a déjà commencé…

Quand j’ai vu cette Ténor pour la première fois, sur sa remorque, juste après l’achat, j’ai eu un bon pressentiment ! À part la roue avant d’ETD, tout d’origine, mas trop abîmé, moteur pas grippé et une bonne compression… Un visuel des pièces sablées et apprêtées me rassure: il n’y aura pas de mauvaises surprises de ce côté-là !

 bourse moto Bram
Début du démontage, avec la dépose de la vis centrale du cache-culbuteur. Notez bien qu’au niveau de l’étau, c’est du sérieux… Et en plus Monsieur travaille en gant blancs…
demontage 125 tenor
Les gougeons de culasse sont sur le cylindre, dont le démontage suivra…

Démontage des vis du carter de transmission primaire :

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Un bon tournevis, ça n’abîme pas la visserie!

L’inconnue, c’est le moteur…Mais sans tomber dans le détail, ce moteur n’a pas de bornes! Un rodage de soupapes, un jeu de segments, tous les roulements et joints spi changés (les roults sont bons, mais 50 ans de progrès techniques, c’est bien!), et c’est tout ! Un traitement cosmétique des carters (microbillage et polissage), et on aura un moteur neuf…

A suivre…

Après dépose du cylindre et de l’embrayage…

125 terrot tenor demontage
L’embrayage est en bout de vilo, il est en parfait état, il sort facilement…

… dépose des pignons de transmission primaire…
Dépose du volant magnifique
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… grâce à l’arrache incorporé, la dépose un volant est une formalité…

Les arbres de la boite à tristesse
boite vitesse terrot tenor
La boîte à vitesses ouverte: Tout est neuf…

Les carters désassemblés, avec le vilebrequin devant.

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Les carters, le vilo…là aussi, tout est OK!

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Les segments sont usés, il y en aura des neufs…


Le moteur d’origine, et celui canibalisé. Vous voyez la différence?

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Le moteur plein d’eau et celui que je viens d’ouvrir… Les 2 remarcheront, mais je passerai plus de temps sur le 1er!

Bon allez, ça donne confiance tout ça, non?

 

 

 

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Vous pouvez aussi cliquer sur les titres, dans le sommaire qui suit :
Sommaire des précédents articles:

13 mars 2008: Ma Ténor retrouvé 15 mars 2008 : Le Terrotiste motomaticien mathécycliste
2 avril 2008 : GP des boulevards 3 avril 2008 : 1968, Terrotistes dans l’Aude
7 avril 2008 : Puchistes et Terrotistes 10 avril 2008 : La modernité des dernières Terrot,
14 avril 2008 : 30 ans plus tard : Ma Ténor. 26 avril 2008 : La Vie de La Moto
28 avril 2008 : L’achat de la Tenace, premiers travaux.
3 Mai 2008 : Y’en a un qui suit ! 4 mai 2008 : Rencontres sur le Web,
12 mai 2008 : Nogaro en Metralla 19 mai 2008 : Le grand démontage a commencé
26 mai 2008 : La modernité des dernières Terrot (seconde partie)
4 juin 2008 : Sur La Minervoise. 2 juin 2008 : La modernité des Terrots III (encore)
15 juin 2008 :
La bourse moto de Frontignan 24 juin 2008 : A poil !
1 juillet 2008 : La modernité des dernières Terrot (4) 9 juillet 2008 : L’école de pilotage Tony Smith
27 juillet 2008 : Ah les vacances…
24 août 2008 : Démontage des amortos de la Terrot Ténor 25 août 2008: Des nouvelles de ce blog :
5 septembre : Bol d’Or 1969. Hommage à Jacques Potherat et Michel Rougerie 28 septembre : La bourse de Caveyrac

10 octobre : La fourche de la Terrot Ténor
21 octobre: Trés triste histoire d’un motard, compagnon de route
25 octobre : Bourse de Sommières 2008 17 novembre :
Le sablage
27 novembre
Une histoire de casques

Quand on roulait à moto sur la neige 

 

Quand on roulait à moto sur la neige

Quand on roulait à moto sur la neige 

Jean-Paul a ouvert la boîte à souvenirs… il a une mémoire d’éléphant, le bougre, et il me rappelle souvent des moments pourtant inoubliables mais déjà enfouis dans le temps !

Pendant ces jours de Noël 1970 à Carcassonne, nous avions pris quelques photos que j’avais gardées, et ou l’on nous voit nous éclatant avec toute l’énergie de nos 20 ans, sur la 125 Yamaha AT1 dans ce champ de neige fraîche…

Texte de Jean-Paul AUGE

Photographies de Jean-Paul Augé et Charles Camberoque

Il y a quelques jours, la télé nous montrait la France enneigée. Il parait qu’on n’en avait pas vu autant depuis 50 ans.

Sans remonter si loin (quoique…), ma mémoire conserve quelques souvenirs associant neige et moto, et n’allez pas vous étonner si Camberoque est dans le coup…

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C’était fin 1970, à Carcassonne, pendant les vacances de Noel. Il ne neige pas tous les ans dans le coin, mais cette fois-là, le compte y était. La Cité et ses remparts sous la neige, ça vaut le coup d’oeil.

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Ma Rallye était restée à Aix (où j’étais étudiant), et je ne pouvais compter que sur mon copain Camberoque pour cultiver la flamme motarde. Au début des vacances, le temps bien dégagé avait permis quelques ballades, ainsi qu’un peu de tout-terrain, car justement, à cette époque, la monture du Maître était une Yamaha 125 Trail AT1 .

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Mais l’importance de la chute de neige qui venait de survenir me faisait penser que j’allais durablement rester coincé à la maison. C’était sans compter sur l’Artiste (du déclencheur), suffisamment enragé pour se dire qu’il ne devait pas y avoir si loin que ça du terrain boueux et glissant à la neige blanche et tout aussi glissante, et que ça valait au moins la peine d’essayer de voir si ça le faisait, au risque de quelques gamelles.

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J’en étais donc à me résigner à l’ennui lorsque j’entendis la pétarade déjà familière de la Yamaha arrivant devant la maison. L’animal avait réussi à gravir la côte qui menait jusqu’à l’endroit où j’habitais, et arborait un sourire d’une oreille à l’autre : « C’est génial! ça glisse dans tous les sens, mais ça tient suffisamment… Viens essayer. »

Pas besoin de me le dire deux fois : le temps de sortir le casque (Altus), les lunettes (Climax), gants, écharpe, blouson, etc…, bref, de quoi affronter la froidure, et nous voilà partis. Je suis passager, et malgré l’excitation, je ne fais pas trop le malin, mais je me dis que si mon chauffeur a réussi à venir jusque chez moi sans se casser la figure, ça devrait bien se passer. En plus, l’allure semble modérée, et les petites embardées restent rares et limitées.

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Ah! nous voilà sur un bout bien droit, et bien plat, et le moteur prend des tours. On était en seconde, nous voilà en troisième, puis en quatrième. Au passage de la cinquième, j’ai le temps de jeter un oeil au compteur : nous frisons le 80 km/h. Il est fou, c’est sûr…

Heureusement, la circulation est quasi-inexistante, mais le peu qu’il y a eu a bien damé la couche qui est bien régulière et pratiquement sans ornières. Tout au plus quelques traces un peu plus marquées que d’autres, font-elles un peu dévier la machine de son axe, et Camberoque ne semble pas avoir de difficulté particulière à compenser, d’un petit coup de guidon, sans même couper les gaz. Donc ça roule honorablement, et de toutes façons, l’allure diminue, jusqu’à l’arrêt : « Alors? Tu as vu? C’est dingue, non? J’aurais jamais cru que ça aille si bien, et même, c’est presque plus facile à deux. J’ai l’impression que le pneu arrière accroche mieux dans la neige… ».

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Et ça repart : nous descendons maintenant la grande ligne droite qui mène vers le Pont Rouge où les parents de Camberoque ont leur maison, où nous arrivons en quelques minutes. Le temps de dire bonjour, et nous voilà reparti pour quelques essais dans le chemin : à moi le guidon. Et c’est vrai que finalement, ce n’est pas pire que de rouler sur du terrain gras. Loin de la patinoire redoutée, la neige encore assez fraîche donne assez d’accroche pour autoriser des freinages raisonnables, à condition d’anticiper et de faire tout doux sur les freins.

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Une nouvelle démonstration du Maestro, sans doute le temps que je satisfasse son cabotinage légendaire en lui tirant le portrait, et nous repartons vers la ville (par la fameuse route Minervoise dont on vous a déjà parlé), mais en plus, avec l’intention de monter à la Cité, ce qui commence par une grande avenue bien rectiligne, en pente plutôt douce mais déjà sensible. Le roulement des voitures, plus fréquent sur cette avenue, a durci la neige, et le grip semble moins bon : le moteur prend de tours sans que la machine accélère. Mieux, une ornière a fait dévier la roue arrière, et Camberoque se contente de compenser au guidon, toujours sans même couper les gaz, cette fois-ci pour ne pas perdre de vitesse, car on n’est pas sûr d’arriver en haut. Et du coup, la Yamaha s’est calée dans un travers bien marqué, et poursuit son chemin comme si de rien n’était. Toute la ligne droite est avalée sans que la machine se remette dans l’axe. Décidément, la conduite sur la neige, ça marche.

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A partir de ce moment-là, nous parcourons la ville et ses environs en tous sens, et nous sommes les seuls à rouler à moto sur cette neige. Mais ça n’a pas duré : le redoux finit par arriver et au lieu de geler, la neige se ramollit et commence à fondre. La fête est finie…

Mais ça nous fait un souvenir de plus, qui s’est gravé durablement dans un coin de notre mémoire, jusqu’à pouvoir le ressortir aujourd’hui pour vous en faire profiter…

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Quelques jours plus tard, les vacances étant loin d’être finies, j’enfourcherai la Yamaha pour aller jusqu’à la station de ski des Angles (pas loin de Font Romeu), et rejoindre Camberoque qui y était parti avec d’autres copains. Ayant jugé la route assez praticable, il m’avait appelé pour me convaincre de venir aussi. Tu parles : jusqu’à Quillan, ça allait, c’était du goudron, mais la montée vers Formiguères, pleine de coins ombragés fut une épreuve digne de la concentration des Eléphants (la référence de l’époque en matière de pratique moto hivernale). Mais une fois arrivé, je crois qu’on s’est plus amusé avec la moto que sur les skis. Faudra qu’on pense à recommencer…

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EPILOGUE

Quand j’ai écrit ces quelques lignes, j’étais à cent lieues de me souvenir de l’existence de ces photos. Et ça me fait un sacré effet de les revoir près de 40 ans plus tard.

Comme on le voit, on n’hésitait pas à gâcher de la pellicule, quitte à ce que ce soit en noir et blanc pour minimiser les frais (ah! les heures passées dans le noir à développer et tirer tout ça…). Aujourd’hui, le numérique fait qu’on n’a plus de raisons de ne pas tirer 200 photos à la minute. Alors, les jeunes, allez-y, et rendez-vous dans 40 ans pour nous raconter vos souvenirs… Justement ça tombe à pic, il vient de neiger.

Comment ça? vous n’êtes pas allé rouler sur la neige? Ah ça par exemple! Je le crois pas….

Bourse de Bram 24 janvier 2009

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