Timbré du Tourist Trophy

Timbré du Tourist Trophy

Par Charles Camberoque

Toute reproduction des photos de ce blog est interdite sans l’accord de C Camberoque. 

Mon beau-père (celui qui a dépassé les 87 ans et qui se moque de moi, parce que je n’arrive pas à balancer et pencher autant que Valentino Rossi dans les tournants !) est un philatéliste.

Récemment il m’a offert, pour me consoler de mon piètre pilotage, une série de timbres émis par les postes de l’Isle of Man. Et je dois dire que ce cadeau m’a beaucoup plu. Il me fait bien rêver lorsque j’examine de près ces espèces de  petits tableaux. Pour vous j’ai photographié ces timbres en gros plan et j’ai isolé des détails comme les machines ou les portraits de pilotes. Ainsi c’est plus agréable à regarder qu’avec une loupe.

Sur l’île de Man, à l’occasion d’anniversaires des courses du Tourist Trophy, on publie régulièrement des séries de timbres consacrées à cet événement et vous pourrez certainement en trouver encore bien d’autres.

Devant toutes ces images et évocations, cette course mythique m’a une fois de plus transporté en songe sur cette petite île, dans les odeurs d’huile, de pneus chauffés par l’asphalte et dans les bruits de mégaphone déchaînés.

Cela me rappelle mon adolescence et mon vieil ami Jean-Paul, qui ayant été un type toujours moderne avait un tourne-disque Teppaz sur lequel nous nous passions sans cesse un disque d’enregistrements du TT. À cette époque, nous avions les bruits et rumeurs mais pas beaucoup de photographies, hormis Moto Revue et Champion !

Voilà donc de bien belles images, petites mais pleines de détails passionnants. 

Timbres de l'île de Man

Sur une planche qui regroupe 5 timbres, on peut très bien voir le plan du circuit et de l’île de Man ainsi que les machines tout aussi mythiques qui ont fait la réputation des courses sur ce parcours.

 charlie collier 1907 île de Man  Freddie Dixon 1912 île de Man

Si l’on examine les timbres en détail, on s’aperçoit qu’ils fourmillent d’informations bien intéressantes dont une représentation de l’Île de Man qui vient en arrière plan des images des motos et des coureurs. Ces timbres sont probablement peints à la gouache, d’après des photographies.

Les routes de l’île qu’emprunte le circuit sont bordées de clôtures et petites murettes, bien dangereuses pour les pilotes. Le paysage apparaît avec les passages dans la montagne rapides et tout aussi dangereux que les rues des villages traversés dans les zones plus urbaines.

 Jimmie Simson 1922 île de Man  Mike Hailwwod 1958 île de Man

Les machines virent au ras des cottages et des maisons. Elles se faufilent sur ce circuit qui passe également devant des pubs, les bistrots de là-bas. Ce qui me fait penser que le Café racer doit être bien né dans ces contrées et probablement sur cette île, inspiré par les machines de cette course semi citadine.

Freddie Firth TT 1937  Leslie Randles TT 1923

 L’engouement des habitants de l’île pour la moto a dû, de tout temps, être très fort pour qu’ils acceptent de supporter le passage de ces bolides dans leurs rues et presque dans leurs jardins ! Et en effet ils avaient bien compris que les courses feraient connaître leur  île dans l’Europe entière et attireraient durablement des touristes chez eux.

Norton

Quand en France dans les années 70, les rares motards que nous étions supportaient péniblement d’être traités de blousons noirs, l’île de Man nous apparaissait comme le paradis de la moto.

 Norton Manx Jubilée

Sur ces timbres, beaucoup de machines Anglaises apparaissent, des Norton Manx, bien entendu, mais aussi des Douglas, Matchless, Ariel… et également une machine plus rare, un Rex-Acme de 1925. Les motos européennes, Bmw, Gilera, MV Augusta, Moto Guzzi, Aermacchi… Puis quelques incontournables Honda et Yamaha.

Side BMW TT  Mike Hailwwod 125 Honda  TT 1961

Stanley Woods TT 1935   Jock Taylor Side Yamaha TT

La 500 BMW de 1939  avec compresseur :

BMW 500 TT 1939

Suit la  350 Norton Manx Kneeler de 1953.

Entièrement carénée elle ne manquait pas de gueule.

Manx TT1953 

La 500 MV Agusta de 1956 a également un look comme j’aime avec ses 4 cylindres et cet extraordinaire moteur.

Sur les machines de cette époque,  j’adore les dosserets de selle tout ronds

MV Augusta TT 1956 

La mythique Moto Guzzi V 8 de 1957 contraste avec la MV précédente, qui est pourtant plus ancienne. La Guzzi a, bien sûr, un moteur exceptionnel de 8 cylindres, mais le reste de la partie cycle garde un look vieillot et la machine représentée sur ce timbre ne semble pas aussi moderne que la MV.

Moto Guzzi V 8 TT 1957  

Ahhh ! La Honda 250, 6 cylindres de 1967 ! Là, on est dans une complexité mécanique tout aussi fabuleuse. Et même si cet engin était imparfait, aux mains de Mike Hailwood elle nous a ravi dans des concerts joués avec fougue et trémolos.

250 Honda 6 TT 1967 

Mais si cette collection de timbres rend hommage aux machines, les pilotes sont aussi célébrés. Comme Charlie Collier, le vainqueur de la première course en 1907 puis en 1914 sur un mono cylindre. En ce temps-là, une casquette à l’envers comme les rappeurs de maintenant et des lunettes suffisaient pour tout équipement des pilotes.

La Matchless des frères Collier était équipée de pédales qui apportaient un surcroît de puissance auxiliaire non négligeable et qui aidèrent Charlie dans sa victoire car les Triumph n’en possédaient pas.

Sur le timbre suivant, on peut voir et imaginer les passages des motos sur le circuit qui courraient au travers de la montagne de l’île de Man. Des murettes de belles pierres protégeaient les pilotes du précipice !  Au début du XX eme  siècle, les conditions de sécurité étaient tout ce qu’il y de plus sommaire d’autant plus que cette route n’était pas très large, en terre et parfois recouverte de graviers ou d’herbes, ce qui ne manquait pas d’y attirer les moutons devant lesquels on risquait de ce retrouver au détour d’un virage.

charlie collier 1907 île de Man  charlie collier 1907 île de Man

Freddie Dixon gagnera en  1912 puis en 1928, en Junior et dans la catégorie side-car avec pour passager Walter Perry dans ce qui restera la première course des sides.

Sur le dessin du timbre, on peut voir  Freddie incliner sa machine en tournant devant un  cottage, bien belle maison qu’on peut encore admirer sur l’île. Freddie, assis très en avant, balance la moto d’un côté tout en inclinant son corps de l’autre. Une vieille technique ci peu semblable au pilotage actuel ! Il est à noter que le casque était apparu sur les têtes des pilotes de cette époque. La plaque des numéros est bien plus visible qu’au début du siècle, preuve que de nombreux coureurs participaient à la course devant un public de plus en plus important.

Freddie Dixon 1912 île de Man  Freddie Dixon 1912 île de Man

Depuis 1912 les constructeurs ont ouvert dans leurs usines des ateliers courses qui travaillent à l’amélioration des motos pour les compétitions.

Jimmie Simpson est un héro de la 1ere guerre ou il s’illustra par ses exploits comme pilote d’avions. En 1922, puis en 1934, Jimmie Simpson gagne les courses et il est le premier pilote à battre des records du tour, successivement à 60,70, et 80 mph.

Jimmie Simson 1922 île de Man  Jimmie Simson 1922 île de Man

Jimmie Simpson court sur une Norton et son style a changé depuis celui de Freddie Dixon. Jimmie s’incline avec la moto, tout en étant assis plus à l’arrière de la bécane. Sur ce timbre, on le voit passer devant une autre petite maison dans la campagne de l’île de Man. Vu la moto il faut supposer que le dessinateur a voulu le représenter sur une machine postérieure aux années 30.

Tandis que sur le timbre suivant, Leslie Randles,  dans des couleurs d’automne et une belle lumière de fin de journée, semble avoir le trophée sur sa trajectoire. Toujours au ras des murettes, il pilote une machine en 1923 à la première place du Manx Grand Prix.

Leslie Randles TT 1923 

La même année, 1923, Tom Sheard gagne le Senior TT sur une Douglas.

Il a une bonne tête bien sympathique et il me semble reconnaître un casque Cromwel.

À cette période, les essais se faisaient à 5 heures du matin pour ne pas trop gêner la circulation des insulaires.

Tom Sheard  TT 1923  Tom Sheard  TT 1923

Wal Handley, sur une moto peu connue de nos jours : une REX-ACME, gagne en 1925 la course des Juniors TT grâce aussi au moteur Blackburne qui équipait cette machine.

Cependant, les freins n’étaient pas suffisamment efficaces et les pilotes freinaient souvent avec leurs pieds !

Wal Handley  TT 1925  Wal Handley  TT 1925

Stanley Woods sur une Moto Guzzi gagne en Senior la course de 1935, après une série de grandes victoires sur Norton, et avant quelques courses sur Husqvarna, puis Vélocette, sa moto favorite.

On peut voir Stanley qui est devenu un vif vieillard, commenter ses courses à l’Île de Man dans le CD  indispensable: Courses de Légendes Tourist Trophy.

Stanley Woods TT 1935  Stanley Woods TT 1935

Freddie  Frith gagne sur  Norton le Senior de 1937. Depuis 1914 le port du casque est obligatoire et le Cromwell est le casque des coureurs. Ces derniers portent enfin une combinaison de cuir.

Freddie Frith restera le coureur qui aura gagné avant et après la deuxième guerre mondiale.

Freddie Firth TT 1937  Freddie Frith TT 1937

Geoff Duke gagne en 1955 sur une Gilera. Il sera un des grands pilotes d’après guerre. Les motos anglaises perdent leur monopole sur l’île de Man au profit des Italiennes avant l’arrivée massive des Japonaises.

Geoff Duke TT 1955   Geoff Duke TT 1955

The Duke (comme on l’appelait) sera un grand champion et deux timbres seront publiés à son image. Son pilotage était de grande beauté, il était considéré comme « Le styliste suprême ». Et il remporta 3 championnats mondiaux sur Norton et 3 sur Giléra.

Geoff Duke TT 1955 

Dans sa jeunesse  Geoff Duke avait travaillé dans le Corps Royal des Transmissions, la poste et télécommunications, ou il a débuté à moto dans l’équipe du Signal Corps Moto. La poste n’a donc pas oublié qu’il avait travaillé pour elle et a publié ce timbre où l’on peut le voir dans son uniforme de facteur, en train de sauter joyeusement. C’est certain: Le courrier arrivait rapidement en ce temps là!!!

Geoff Duke TT 1955 

Les Norton Manx avaient leur propre Grand Prix. Alan Holmes fut un double vainqueur. Sur le timbre suivant on le voit courant contre lui-même.

Norton Manx Jubilée 1957

 

Plus tard, Peter Williams et sa splendide Norton John Player qui est probablement une des dernière évolution de cette moto, a gagné en 1973 la course des internationaux sur sa 750. Malheureusement ce timbre ne la reproduit pas bien et ce dessin est franchement médiocre par rapport à la ligne de cette machine.

Peter Williams Norton John Player  TT 1973  Peter Williams Norton John Player  TT 1973

 Peter Williams Norton John Player  TT 1973

Mais il ne faut pas oublier les courses de side car. On peut en trouver quelques timbres comme celui qui représente le vainqueur en 500 sur BMW pour l’année 1961. Plus tard sera publié le timbre ou l’on voit Jock Taylor qui remportera les courses de 1978 (sous la pluie), puis de 1980 et 1981. Pour l’édition de ce timbre, on n’a pas oublié d’inscrire aussi le nom du singe : Benga Johansson

Side BMW TT  Side BMW TT

Jock Taylor Side Yamaha TT  Jock Taylor Side Yamaha TT

Publié plus tard un autre timbre rend hommage à deux coureurs de side qui gagnèrent aux ISDT de 1933 sur une Ariel Square Four. Le quatre cylindre anglais d’avant les Japonaises qui fut décliné au fil de son évolution de 500cc à 1000cc. Graham Oates et Bill Marshall sont représentés sur leur machine et la série de timbres publiés lors de cette édition est particulièrement bien dessinée avec l’inscription de l’année 33 qui contribue à donner une impression de vitesse en ce fondant dans l’image.

Graham Oates et Bill Marshall  

Richard Swallow vainqueur de la Junior Classic en 1987 et 1991 sur un mono 350 Aermacchi.

Richard Swallow TT, Junior Classic en 1987 et 1991 sur un mono 350 Aermacchi. 

Denis Parkinson a gagné le Manx Grand Prix en senior en 1953

Denis Parkinson TT Manx Grand Prix Senior 1953  

Steve Colley avait depuis 1991 été élu personnalité sportive de l’île de Man, lorsque sur sa Beta il a gagné en 1992 les Six jours d’Ecosse de Trial. Cela suffisait pour éditer un timbre même si pour une fois c’est à la gloire d’un trialiste. Oui, mais un trialiste de l’île de Man.

Steve Colley  

Mais je garde le meilleur pour la fin, comme pour Geoff Duke, Mike Hailwood est représenté sur deux timbres. Sur l’un, on voit un tout jeune homme tandis que sur l’autre, il a perdu ses cheveux et apparaît plus âgé.

Mike Hailwwod TT  île de Man  Mike Hailwwod TT  île de Man

Mike dessiné sur ce qui me semble être sa Norton Manx, une de ses premières montures de 1958.

Mike Hailwwod 1958  TT île de Man

Un peu plus tard le voilà sur l’extraordinaire 125 Honda 5 cylindres pour une  belle victoire en 1961.

 Mike Hailwwod TT  île de Man

Pour écouter le moteur de cette Honda, il faut aller sur Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=qMVNAYqnRT0

 Il faut rappeler que Mike Hailwood a fait un retour sur le TT après plus de 10 ans d’absence en course moto. A la surprise générale et pour la plus grand joie de tous ces fidèles admirateurs, il revient en 1978 et gagne alors sa course en Formule Un, sur une 750 Ducati !

L’année d’après, en 1979 il revient encore sur l’île et gagnera en Senior  sa 14 ème victoire au TT, en étant en tête pendant toute la course. Prouvant, comme s’il en était encore besoin, que le mythe était toujours vivant et le pilote toujours aussi génial.

250 honda six 1967

Comme dans l’accident de Coluche, un camion lui a coupé la route  un soir de mars 1981 !

Mike Hailwood trouvera la mort en voiture, dans la banlieue de Birmingham, en amenant ses enfants en ville.

En 1976, quelques années avant, j’avais rencontréHailwood sur le circuit Paul Ricard où il présidait le Jury de l’Ecole de pilotage Tony Smith.


Archive pour mai, 2010

et commence le remontage de la Ténor …

… et commence… le remontage de la Ténor !

 

Texte et photos de Charles Camberoque …

Toute reproduction des photos de ce blog est interdite sans l’accord de C Camberoque. 
Certes, tout n’est pas fini, il reste encore le chromage et le nickelage de nombreuses pièces.

Nous avons eu du mal à trouver un bon chromeur.

Mais l’essentiel est là et je mourais d’envie de voir ce que cela peut donner.

J’ai tanné mon Mickie préféré pour qu’il me fasse un montage à blanc… juste pour voir …

… et prendre quelques photos !

remontage de la Terrot Ténor   remontage de la Terrot Ténor

Et je suis pas déçu.

La peinture est si belle que je crois que je ne vais pas oser la salir !!! 

Elle en a le rouge, c’est pas une Ferrari… mais je comprends soudain les mecs qui gardent leur bagnole dans leur salon !

Le blanc du réservoir n’est peut être pas comme sur les modèles d’époque mais il est bien plus beau que le gris d’origine que d’ailleurs j’avais alors couvert d’une couche de noir.

 

remontage de la Terrot Ténor    remontage de la Terrot Ténor

 

Souvenez vous de ma Ténor, toute tristounette aux premiers temps de mon envie de restauration.

Lorsque je lui avais greffé les pièces d’une Tenace !

Heureusement il y a eut rejet et c’est beaucoup mieux.

 

tenor.gif

 

Rutilante ! « Plus belle qu’a sa sortie des chaines de montage de Dijon » il avait dit, Le Mickie !

Et là, je commence à croire qu’il avait raison.

 

remontage de la Terrot Ténor   remontage de la Terrot Ténor 

 

Déjà, quand j’avais vu le moteur fini après l’intervention du Maître, j’étais ravi et admiratif devant ce petit moteur, plus beau que jamais, alors que lorsque j’avais acheté la Ténor, il y a 40 ans, il était plutôt terni par sa première décennie de fonctionnement, puisque en 1967 la moto avait presque 10 ans, car elle était sortie d’usine en 1958.

La partie cycle sera donc à la hauteur du moteur.

 

remontage de la Terrot Ténor

 

Bien entendu, l’amortisseur que vous voyez sur la photo suivante n’est là que pour rigidifier provisoirement l’arrière.

Les amortisseurs définitifs sont en cours de re conditionnement dans l’atelier du « département suspensions » de Mickie.

 

remontage de la Terrot Ténor   

 

Quand je l’avais achetée, sur le réservoir, elle n’avait plus l’écusson tenu part le liseré orange que vous pouvez voir sur la photo suivante.

 

remontage de la Terrot Ténor

 

Mickie était content de voir mon bonheur devant la renaissance de ma belle petite Terrot Ténor.

Je suis reparti tranquille et heureux…

…et je sent déjà l’odeur du cassoulet que nous nous taperons pour l’inauguration de la restauration de ma machine.

Je vous donnerai la recette. C’est promis !

 

En attendant, sur la photo suivante,  mieux que le Saint Christophe habituel que vous connaissez tous, je vous présente le Saint Terrot, qui, me dit on,  est très vénéré du côté de Dijon. Il veille sur nous et sur les Terrots de l’atelier de Mickie.  Notre photographe a pu le saisir lors d’une de ces fugitives apparition.

Et il a l’air content du boulot… lui aussi !

Si vous veniez à rencontrer le Saint Terrot, il est identifiable car à la main, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas un  Saint Bréviaire mais la Sainte Bible de Bernard Salvat, dans sa première édition. Vous ne pouvez pas vous tromper !

 

Mickie et Saint Terrot mieux que Saint Christophe

Scoop exclusif : Mickie et le Saint Terrot . Photo à reproduire et diffuser largement…

 

 

Scooter 125 honda a vendre

Pour monter au Ventoux…

Des machines pour monter au Ventoux

 

Texte et photos de Jean-Paul Augé

 

En septembre dernier, je vous avais parlé de la côte de Veaux/Malaucène, sympathique manifestation mise sur pied par le M2CA (Motos Classiques de Compétition d’Avignon), qui avait tout d’une course de côte sans en être vraiment une, puisqu’en fait, il ne s’agit que de permettre aux pilotes intéressés de faire prendre l’air à leurs vieilles bielles, sans souci de chronométrage ou de classement. Bien sûr l’affaire aura de nouveau lieu cette année, le dimanche 12 septembre prochain (voir les infos), mais l’hiver qui vient de s’achever a aussi permis au M2CA la mise sur pied d’un nouveau projet basé sur le même principe, la côte de Malaucène – Mont Ventoux, dont tous les détails sont accessibles ICI . Et ça s’est passé dimanche dernier, le 25 avril.

 

Montée-Fontiers

Je n’ai pu m’y rendre que l’après-midi, et je me suis principalement contenté de me balader dans le « parc » et ses abords (libre d’accès), en photographiant ici et là ce qui me plaisait, et en discutant avec les participants souvent très heureux d’expliquer l’origine et les particularités de leurs engins. Sympa, on vous dit… Bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, j’ai revu quelques-uns des participants de septembre, attirés autant par les charmes de la région que par le côté sympa de l’organisation, comme le prouve la présence d’André Peillonex, venu de Suisse avec son superbe Kreidler 50cc de GP (17cv à 15000 tr/mn)

20100425malauceneventoux.gif

(A noter qu’il était aussi aux Sunday Ride Classic de cette année et de l’an dernier, moyennant quoi, je pense qu’il connait le trajet Genève/Provence par coeur!).

J’ai aussi admiré la superbe 500 Gilera Saturno au moteur « monumental » de François Massa

gilera.gif

Montée de Malaucène au Ventoux    Montée de Malaucène au Ventoux

 

Une 350 Koehler Escoffier dans un état époustouflant
Montée de Malaucène au Ventoux

 

Montée de Malaucène au Ventoux  loehlerescoffier3.gif

 

Encore un joli Kreidler 50cc
Montée de Malaucène au Ventoux   Montée de Malaucène au Ventoux

 

Tout un « bataillon » de Terrot et de Magnat-Debon estampillées Nougier (cf le logo rouge sur le réservoir) et manifestement venues « en voisines ».
Montée de Malaucène au Ventoux

(Remarque: il paraît que la remorque blanche immatriculée 13 qu’on voit sur l’image ci-dessus est justement connue comme étant celle des Nougier)
Montée de Malaucène au Ventoux  Montée de Malaucène au Ventoux

Montée de Malaucène au Ventoux  Montée de Malaucène au Ventoux

Montée de Malaucène au Ventoux

 

Une Portal KTM rescapée des Promosport voisinait avec une belle réplique de Yamaha 350 TR2

Montée de Malaucène au Ventoux

 

Une 350 Norton  de 1934 et une vénérable ancêtre non identifiée pour le moment…
Montée de Malaucène au Ventoux   Montée de Malaucène au Ventoux

(Voir le commentaire de Mickie : 500 Peugeot de 1905…)
Et la 250 Benelli de 1941 déjà présente à Veaux en septembre.

Montée de Malaucène au Ventoux

Vous trouverez beaucoup d’autres photos en cherchant les liens sur la page d’accueil du site du M2CA, et vous verrez qu’il y avait beaucoup d’autres machines, souvent plus récentes que celles que je vous ai montrée.

Certains pilotes n’avaient pas su résister à la tentation de venir faire cette montée, quitte à ce que ce soit avec une machine plutôt inadaptée comme cette Yamaha de GP, et s’en plaignaient un peu, mais le plaisir d’être là l’emportait sur le reste.

20100425malaucneventoux75.jpg

Il y a gros à parier qu’on en reverra quelques-uns en septembre à la prochaine côte de Veaux.

Qui dit qu’au train où vont les choses, il n’y aura pas un Terrot 125 Ténor fraîchement remontée…???

Vous venez?   Chiche…

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