Ballade des 50cc à Prades le lez.
Promenade des 50cc et bourse de Prades le Lez
Le 13 juin 2010.
Toute reproduction des photos de ce blog est interdite sans l’accord de C Camberoque.
Par Charles Camberoque
On a prit l’habitude de se rendre régulièrement à Prades le Lez, un petit village de l’agglomération de Montpellier, ou se déroule annuellement une bourse et une sortie pour des 50cc.
La manifestation est modeste, à la taille des petits 50… mais très sympathique.
En avril 2009 j’avais parlé de ce rendez-vous des petites cylindrées, voir : La bourse de Prades le Lez 2009
Depuis, la bourse a été légèrement déplacée car un marché s’est installé sur la grande place du village, lui redonnant son statut de forum. Les Pradéens aiment s’y retrouver chaque samedi matin autour des étalages et aussi à l’apéro traditionnellement offert par la municipalité. Une initiative fort intéressante pour être à l’écoute des villageois.
Pour les stands des chercheurs de pièces de 50cc, on y gagne l’ombre des arbres, bien agréable lorsqu’il fait un soleil digne de l’été comme ce dimanche 13 juin dernier.
Dans l’Hérault le climat est bon et on remplace le bois de chauffage par la Jawa…
Si vous faites le N° indiqué sur le camion de livraison, croyez vous qu’ils vous livreront une moto ancienne?
Une petite Motobécane particulièrement chic, a attiré mon attention.
Son propriétaire a l’air fier de son oeuvre et il y a de quoi.
Belle restauration !
Plus loin: Un de mes rêves, un Ital Jet Mustang. Quelle gueule !
Et le refroidissement du frein ? Peut être un peu exagéré… mais bien beau.
C’est une machine plutôt rare car peu de modèles ont été vendu en France, me disait Mickie qui en a eu une, au siècle dernier.
On se prépare pour la ballade…
… toute générations confondues…
Parmi les rencontres de ce jour Monsieur Tonello a sorti le Rumi de sa jeunesse. Son père le lui avait acheté en 1955 et il l’a conservé depuis. A cette époque le jeune Tonello ne voulait pas des motos françaises. Le bruit du moteur des Rumis l’avait séduit malgré leur prix qui était bien plus cher que les productions locales. En insistant il avait fini par convaincre le papa généreux. Il l’a restauré récemment et de fait il fonctionne parfaitement et même mieux qu’avant, grâce entre autre à un allumage électronique Kennedy. « C’est pas donné mais alors, comme ça marche bien et puis plus besoin de tous ces réglages des rupteurs qui étaient toujours en train de bouger »
La qualité générale du design de cet engin et particulièrement des détails comme le bouchon du réservoir ou le guidon me semble remarquable et il faut dire que l’ensemble était particulièrement réussi et novateur à côté des vespas et scooters de cette époque. A côté d’un effroyable Manurhin, un Rumi… c’est autre chose !
Le tandem Derny présent ce matin là à Prades le Lez, m’a beaucoup plu et pour avoir conduit (et pédalé) sur le tandem de mes parents que j’avais restauré il y a une trentaine d’année, je me demande bien comment celui-ci doit rouler avec ce petit moulin.
Sans moteur le pilotage demandait déjà une certaine habitude.
Le grand empâtement et le poids du passager impliquaient une lourdeur surprenante au guidon
Des petits djuns aux grand-pères, en passant par quelques mères, on part en famille sur des mobylettes bleu, des Caddy et des très sérieux Kreideler et Zundapp…
Non il n’y a pas de sortie d’usine à Prades le Lez !
Mais d’heureux participants à ce rendez vous qui s’en vont tranquillement pour une promenade dans les garrigues environnantes.