La renaissance de la Ténor.

La renaissance de la Ténor.

 

Texte et photos de Charles Camberoque

Retour dans l’atelier à Frontignan.

 

  Sur une étagère des pistons font les beaux…

… en attendant de « pénétrer » dans de nouveaux  cylindres…

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui nous avons un visiteur : Jean Paul est venu voir ma Ténor qu’il a bien connu, dans notre jeunesse, dans les sixties …

Le côté droit du moteur va recevoir son carter.

Partie cycle, moteur, comme carters, semblent plus beaux que le jour de mon achat de cette moto.

Voir au début de ce blog :  http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=14

 

Les vis des carters sont prêts.

Malheureusement un filetage foiré donnera un surcroît de travail.

Le carter a pris sa place.

Autoportrait du Terrotiste dans le reflet.

 

Le couvre culbuteur est en place.

 

   Il n’est pas beau ce petit moteur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passons aux freins : Un nettoyage supplémentaire s’impose.

Les roues sont montées… non pas sans difficulté pour l’avant, dont nous découvrons que le rayonnage n’a pas été bien fait.

Résultat : centrer la roue est bien compliqué et nécessitera de reprendre entièrement le rayonnage.

 

Mais, ce jour là, Mickie m’a réservé une surprise.

Et il démarre le moteur !

Le petit 125 tourne pendant plusieurs minutes ! Et au deuxième coup de Kik !

Quel bonheur et quelle émotion de l’entendre après tant d’années !!!

 

La selle est magnifiquement refaite par Pascal de Sellerie Concept à Montpellier.

Merci Pascal, beau boulot !

Une fois installée la selle donne à la Ténor un air de presque finie.

« Il faudrait restaurer aussi le propriétaire de la Terrot », dit Jean Paul.…

 

La nuit suivante j’ai rêvé que je repartais sur ma Terrot Ténor par les routes des Corbières…

 

 Comme je vous l’avais promis au début de ce blog : Je vous donnerai la recette du Cassoulet, lorsque cela sera fini…

Bientôt vous allez pouvoir acheter les haricots !!!

Avignon motor festival 2012

 

Avignon Motor Festival 2012

 

Texte et photos de Jean Paul Augé

C’est en 2007, alors que je vivais encore à Tahiti que j’ai entendu parler pour la première fois de la manifestation dénommée Avignon Motor Festival. Mais depuis ma ré-installation en métropole en août 2008, je n’avais pas encore eu l’occasion d’aller y faire un tour. Et cette année encore ce n’est que par hasard que je me suis aperçu trois jours avant que l’évènement arrivait, et cela malgré l’affichage grand format qui se trouvait à 50m de chez moi !

A l’envie bien naturelle pour un amateur de belles mécaniques, d’y faire une visite se    rajoutaient deux autres raisons :

•     La première, visible sur la photo, était l’implication personnelle de Johann Zarco, pilote-vedette du Moto-Club d’Avignon, vice-champion du monde  GP125, en tant que parrain de la manifestation,
•    La deuxième étant le Trophée Jacques Potherat, rassemblant quelques dizaines de véhicules d’avant-guerre pour leur donner l’occasion de parcourir quelques étapes sur les routes vauclusiennes.  Charles ayant bien connu Jacques (voir l’article ad hoc de ce même blog: http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=307  ), je voulais essayer d’en savoir plus.

Mais je n’ai pas plus vu Zarco (absent de son stand) que les participants du trophée en question, naturellement partis rouler au moment de ma visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur Marcel Leyat, l’inventeur de cet engin, voir : http://www.etudesdromoises.com/pages/pages_revue/resumes_d_articles/m_leyat.htm

 

 

 

Voir les moto Dresch sur le site:  http://t2frx3.online.fr/dresch.htm

 

 

Voir les motos Viratelle sur le site :  http://lesmotocyclettes.free.fr/moto/viratelle.htm

 

Pour plus d’infos sur la 480 Morgan Threewheeler : http://www.caradisiac.com/480-Morgan-Treewheeler-deja-commandes-69999.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avis de recherche:

Je cherche le N° 22 de la Revue Moto Technique…

et plus précisément la partie concernant la KAWA  KZ 400 de 1977.

Le remontage des amortos de la Ténor

 

Remontage des amortisseurs de la Terrot Ténor

Photos de Mickie et Charles Camberoque

Commentaires de Thierry Philippon

Souvenez vous de la page sur le démontage des amortisseurs.   Voir sur ce blog :

http://charlescamberoque.unblog.fr/2008/08/24/demontage-des-…a-terrot-tenor/

 

Le Docteur Mickie décrivait cette opération de démontage avec force photos, avant de passer au chromage.

Mickie a dû faire re fabriquer des tiges d’amortisseur et a également remplacé les joints par des neufs, pour plus d’efficacité.

Après chromage, nous en somme plus loin et vous pouvez comparer les mêmes pièces qui figurent sur les deux photos précédentes.

 

     Mickie aussi bon pédagogue que grand    mécanicien montrait en exclusivité sur ces pages et en première mondiale…

  …voire interplanétaire: l’outil astucieux qu’il avait spécialement créé pour plus d’efficacité.

 

   Cette généreuse contribution à l’évolution de la restauration des Terrot lui valait les félicitations de Thierry Philippon qui écrivait :

 

«  Bravo pour l’outil à comprimer le ressort (lequel ressort est particulièrement raide car prévu pour le duo) »…

 

Thierry Philippon ajoutait :

« …Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, il est nécessaire ensuite de démonter le bouchon supérieur (serrer dans l’étau la chappe inférieure et prier pour que le desserrage se produise en haut et pas en bas, dans ce cas il reste la solution de prendre aussi dans l’étau un peu du corps de l’amortisseur, juste au dessus du bouchon inférieur)… »

Après un bon nettoyage, et après s’être rendu compte qu’il n’y avait pratiquement plus d’huile (et que donc l’opération n’était pas inutile) il faut remettre de l’huile neuve (huile moteur).

Pour la quantité, c’est très simple, il faut que la tige puisse rentre en position maxi avec la chappe supérieure et l’entretoise caoutchouc montés.

  

    Pour cela il faut remplir d’huile au maxi, engager le filetage du bouchon, enfoncer au maxi la tige jusqu’à la butée sur le caoutchouc et serrer lentement en poussant sur la tige jusqu’à la butée, ensuite vérifier le bon fonctionnement de l’amortisseur sur toute sa course et bloquer, normalement c’est étanche.

    En effet il ne faut pas oublier que le volume de la tige est à prendre en compte et aussi que les liquides ne sont pas compressibles. »

        Et Mickie répondait :

        «   Moi qui me considère juste comme un bon mécanicien, recevoir des félicitations de Mr Philippon, ne serait-ce que pour un truc aussi simple qu’un compresse-amortos, ça me fait vachement plaisir !… »

J’ai l’habitude depuis longtemps de fabriquer moi-même mes outils spécifiques (à condition qu’ils n’existent pas tout faits pour une somme symbolique!)  …

     … et le montage chape-tiges filetées me semblait disproportionné par rapport à l’effort à fournir !

 

    

 

Bien entendu, si l’outil de Mickie est utile au démontage, il est tout aussi précieux au remontage !

Voilà une petite leçon de mécanique et de méthode de travail qui devrait en éclairer plus d’un.

Surtout ceux qui se sont emmerdés à démonter et monter un de ces fichus amortos qui sont aussi durs sous la fesse qu’au reconditionement.

 Cet outil facile à bricoler, et la méthode valent  pour beaucoup d’amortisseurs de Terrot,mais aussi pour plein d’autres marques. Et de toute façon le plus simple encore, c’est de s’adresser directement à Mickie qui mettra tout son talent, unanimement reconnu, à votre service…

 

Qu’est ce qu’on dit ?

Merci Docteur Mickie !

Et je dois ajouter, ce qui me fait bien plaisir : C’est que Thierry Philippon et Mickie se soient rencontrés… grâce à mon blog.

 

 

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