Salon Prestige et Collection, Nîmes 2014
Salon Prestige et Collection, Nîmes 2014
Texte et photos de C Camberoque
Comme chaque année, en Janvier, le Salon de Nîmes a attiré pas mal de monde, malgré une météo particulièrement désagréable.
De bon matin le Club Nîmes Auto Retro avait prévu une boucle dans le département du Gard.
Le maire de la ville a courageusement bravé les intempéries pour venir agiter le drapeau du départ devant ses éventuels futurs électeurs.
Cette année, devant ce mauvais temps, beaucoup avaient préféré ne sortir qu’avec des voitures, bien fiables et dont les circuits électriques ne craignent pas l’humidité.
Les vieux crocodiles sont partis découvrir des petites routes dans la garrigue mouillée.
Vers 11 heures du matin il était encore préférable de rouler avec les phares.
Des voitures d’après guerre constituaient le gros du plateau…
… avec entre autres, de belles Citroën tractions, et Peugeot, toutes bien restaurées.
Des autos qui semblent nous dire qu’il est encore possible de commencer une collection,
… et même avec des voitures françaises, encore abordables …
Quoique …!!!
Mais revenons au salon ou l’on pouvait admirer de belles machines.
Plusieurs Dresch étaient exposées.
Fabriquées par Henri Dresch, ces motos furent particulièrement innovantes dans la courte période d’existence de cette usine parisienne entre 1923 et 1939.
Avec mon ami et éditeur Jean-Paul Bonnecaze, (vous remarquerez sur la photo, que nous nous ressemblons de plus en plus. Un phénomène mimétique probablement !!!), nous avons présenté notre livre, Le circuit oublié.
Il a beaucoup intéressé les premiers acheteurs qui ont pu le feuilleter prouvant que le Circuit Oublié est une histoire universelle qui peut intéresser des lecteurs autres que audois et amateurs de moto de course.
Le livre reste pour le moment au prix de la souscription et on peut se le procurer par internet ou en m’écrivant sur ce blog.
Lorsqu’il sera diffusé en librairie il aura un prix plus élevé, alors dépêchez vous…
Une 125 Terrot et une Monet Goyon, coursifiées étaient exposées. Elles m’ont bien plu.
Particulièrement la Terrot Rapide de couleur grise avec quelques pointes de rouge du plus bel effet.
A côté, une autre machine populaire particulièrement rutilante : une Motoconfort.
Je croise Henri Mazet, connaisseur, amateur de machines anciennes… qui roulent… Il me donne l’adresse de son blog :
http://faites-pour-rouler.over-blog.com/article-les-alpilles-a-motos-122598780.html
Plus loin, j’entends encore, au fin fonds de ma mémoire, un Rumi prendre des tours comme une turbine…
Surprise ! Une 500 Kawa est exposée.
Des modèles de 500, noir anthracite, il n’y en a pas eu beaucoup !
Je suis fasciné… et si c’était la mienne ?
Pas moyen de me souvenir du moindre petit détail qui pourrait me mettre sur la piste.
De toute façon, celle là, a été restaurée et remise dans la configuration d’origine.
La mienne avait un frein à disque avec une fourche de 750 Honda des Girlings et un bras oscillant renforcé.
Des Saroléa, joyeuses car toutes belles et colorées, contrastent avec les mêmes modèles habituellement noires et sinistres, qu’on rencontre bien souvent.
Plus loin, je suis en arrêt devant l’ailettage d’un carter d’huile particulièrement beau.
Dans un genre moins beau et plus utilitaire, deux Vélocettes de la police Londonienne, mais aussi Andorrane, attirent l’attention d’Yves Compans et ses amis.
Moi, je préfère aller à la pèche en en pique-nique sur la New Map bleu.
Je ne peux plus voir la moindre Motobec sans avoir une pensée pour l’ami Barrabès.
Il y avait aussi des vélos à Nîmes qui je le sais intéressent Patrick.
Grande discussion sur un stand ou Bernard S.T, admire un engin de belle facture et très économique…
Le révérend Père de la Bielle Polie, (l ’aumônier du Salon toujours présent à Nimes), rêve de partir évangéliser les Cévennes sur cette belle machine.
Partout dans les allées on retrouve les amis autour d’un apéro pour échanger les dernières nouvelles des machines en préparation.
Bernard Vives est présent sur son stand qui fourmille toujours de belles pièces pour collectionneur averti.
Il avait entre autres des petites machines à vapeur … superbes !
Mais qui sont ces deux visiteurs tout droits sortis des plaines de l’Oklahoma ?
Probablement des amateurs de Ford Mustang que cette année le Salon expose !
Des Delage sont aussi présentées.
Les Delage ont été produites en France dès 1905, pour disparaître en 1953.
Entre temps la marque a été rachetée par Delahaye.
Voitures de luxe et de prestige avant tout, les Delage se sont aussi illustré dans des courses, en Grand Prix, à partir de 1907.
Encore une fois ce Salon, Nïmes Prestige et Collection, a présenté de belles machines.
On peut seulement regretter la météo toujours aussi aléatoire en ce début de saison. Elle a fait fuir tous les vendeurs de la bourse des pièces qui sont cantonnés à l’extérieur. Ce qui est dommage car à l’intérieur (où finalement ils devraient être) on note la présence de quelques exposants qui semblent bien en décalage avec l’intitulé de cet agréable rendez-vous annuel.