Prototype de 500 Terrot bicylindre
Prototype de 500 Terrot bicylindre
Ceci est la triste histoire d’une magnifique moto créée par Edmond Padovani. Pour accéder au sommaire complet du blog, cliquer : ICI
Si à Carcassonne la carrière d’Edmond Padovani coureur, ne faisait que commencer, un peu plus tard il sera recruté par Terrot.
Très rapidement il aura des responsabilités d’ingénieur de la marque et mettra en chantier la création de nouvelles machines.
Dès 1936 le circuit de Carcassonne tombe dans l’oubli mais celui d’Albi prend la relève.
Et on y retrouve Padovani dès 1937 qui a réalisé une nouvelle machine bicylindre 500cc constituée de 2 moteurs en 250 cc.
Sur ce dessin de Patrick Delly on voit toute l’esthétique de ce prototype de 500 Terrot bicylindre.
Détails du moteur 500 Terrot Padovani. Je le trouve très beau et compact.
Vous trouverez des informations sur cette unique machine dans la Bible Terrot de Bernard Salvat, le fabuleux livre de chevet de beaucoup de Terrotistes.
Malheureusement je ne l’ai pas !!!
Edmond Padovani pose pour une photographie avec la 500cc bicylindres.
Le fond a été soigneusement neutralisé comme dans un studio.
Cependant l’assistant du photographe qui est derrière le décor blanc et le soutient risque un coup d’oeil sur le côté droit.
Sur le côté gauche deux personnages discutent dans l’ombre. Un col blanc visiblement et un ouvrier probablement…
Edmond Padovani est impérial, la main droite sur sa machine, sa création.
La blouse blanche et la cravate de l’ingénieur lui donnent un sérieux décontracté qu’il devait probablement avoir.
Et la moto toute neuve est superbe !
Nous retrouvons Edmond Padovani et sa moto au départ d’une course sur le circuit des Planques à Albi.
( Voir à Stèle à Dario Ambrosini. )
Malheureusement cet unique prototype de cette nouvelle bicylindre ne lui a pas permit de gagner une seule course.
Puis on connaît l’histoire, grosse interruption de 39 à 45…
Cependant après la guerre la bicylindre a droit à 2 culasses en alu avant d’être remisée et à l’abandon dans l’usine Terrot.
Un peu plus tard, vers les années 50, Georges Grenier de la Tour qui est passé aux commandes de Terrot, la fait restaurer.
Une fourche télescopique de RGST 500 y sera installée, me dit Thierry Philippon.
Puis on retrouve trace de cette machine dans une annonce parue dans Motocycle, la presse moto de l’époque, concurrente de Moto Revue.
La moto sera achetée par un Belge qui l’emportera dans son pays.
Mais hélas, un peu plus tard, ce prototype unique sera détruit dans un incendie.
Fin de l’histoire !