Salons et bourses de Pérols à Avignon
Salon et bourse de Pérols à Avignon.
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Au mois de Mars j’ai visité la bourse de Pérols et le fameux salon d’Avignon.
Deux manifestations à l’opposée l’une de l’autre : Petite bourse à Pérols et énorme Salon d’Avignon.
Mon choix est fait : » Small is beautiful » comme disent les amateurs de Triton et de haggis.
(Panses de brebis farcie, aucun rapport avec les 2 bourses, ni les mécaniques).
Pérols se trouve dans l’agglomération de Montpellier, entre mer et étangs.
Par un matin frais mais au ciel bleu, le dimanche 3 mars 2019 les amateurs de motos anciennes convergeaient au pied du clocher de Pérols.
La petite bourse de Pérols est bien sympathique et concerne avant tout de bien beaux cyclos et des machines antérieures aux années 90.
Parmi les engins modernes exposés l’électrique est déjà là !
Le Citycoco, électrique semble être le fruit de l’accouplement d’une trottinette et d’un scooter.
Le prix a beau avoir l’air « contenu » je vous souhaite bien du plaisir sur ce monstre …
Un jeune restaurateur, préparateur de machines montre ses créations dont un café racer qui me plais bien.
Les sempiternels (mais plus pour longtemps…) retraités, sont là, à remuer leurs vieux souvenirs de jeunesse.
Belle Honda bi-cylindres en V que mon ami et autrefois agent Honda, Philippe Reinaud, avait refusé de me vendre sous le prétexte que j’allais me tuer avec cette machine de folie.
Mais que je la regrette !!!
D’autres Papis se souviennent de leur rêves de modestes petits Solex.
Tandis que les vrais motos du siècle dernier sont là … et comme neuves !
Indéniablement les cyclos sont le clou de la bourse de Pérols.
De très belles restaurations !
Splendide Gitane Testi qui ne laisse aucun visiteur indifférent.
Moi j’aime ces motos essentielles ou rien n’est superflu. Ceci dit le cadre semble un peu juste et le pneu avant un tantinet généreux.
Ahhh ! Les Malagues …
Incontournable 125 Magnat Debon.
A Pérols, entre l’église et la mairie, du plus récent au plus ancien…
Autre petit 50 cc à la taille plus fine que celle des sexagénaires comme moi qui viennent l’admirer.
On dirait une composition faite par un artiste contemporain à la gloire de Motobécane.
Ami Patrick Barrabès : Je l’ai prise pour toi cette photo !
Cette superbe T 500 Suzuki Cobra n’a connu qu’un seul propriétaire depuis sa sortie vers 1968.
Belle machine André et bravo pour l’entretien soigneux !
Je me souviens de la première fois ou je l’ai vue et entendue. C’était à Val d’Isère à la concentration des Chamois.
Un lecteur de Moto Revue se met au courant des « dernières nouvelles » tout en exposant une rare RD 250.
Et puis il y a les cagettes pleines de trésors … pour celui qui sait les voir…
Rien n’échappe à l’oeil expert de Dominique et Jean-Louis !
La Pigeot 175 aussi belle qu’au salon de la moto de 1952.
Midi ! Pendant que certains passent à table les autres rentrent à la maison.
A bientôt au Salon de la moto et auto d’Avignon…
Avignon motor Festival
Un peu plus tard, le 23 Mars, en Avignon nous avons eu droit à la bourse des villes, contrairement à Pérols où nous avions eu la bourse des champs !
En Avignon on parle Anglais, « Avignon motor Festival » et ça fait chic !
En Avignon on paye son entrée 14 euros pour la journée.
Pour acheter ce fichu billet on doit se remplir de patience.
Et en plus la queue est tout aussi longue pour entrer dans le Parc des expositions.
Tout y est gigantesque !
Bien…
Une fois dans le temple du moteur il faut reconnaitre que c’est impressionnant.
Pour se repérer, une boussole me semble utile, ainsi qu’une ration de survie … car on pourrait s’y perdre.
Quoique il y a 26 stand de bouffe et de boissons parmi plus d’une douzaine de hangar d’exposition, de Hall d’exposition (pardon c’est écrit en anglais)
Heureusement que les Américains qui sont toujours en guerre quelque part, sont déjà arrivés et nous protègent !!!
Sous des parasols des marchands de pièces présentent quelques belles pièces… mais pas tant que ça tout de même.
Un autre belle journée en perspective dans les Cévennes est annoncée.
Une JG Spécial Sport fabriquée par Jean Gali.
Elle a l’air de sortir de la grange et nous fait rêver.
Un carrossier qui travaille à l’ancienne. Magnifique !
Et ce moteur n’est il pas somptueux ?
Le détail du frein à câble et de de la roue est tout aussi beau.
Tandis que certains travaillent la trajectoire sur un simulateur de conduite, les autres tchatchent avec enthousiasme.
Belle machine sur une base de 650 Yamaha. J’en ai eu une mais le modèle d’époque n’était pas aussi superbe, une copie des Bonnevilles
Comme quoi on peut faire du beau avec du vieux banal.
Quelques machines de courses dont une ayant été celle d’un pilote-ministre … élu de la République.
Sur le stand Midual, ils disent :
Chez Midual, nous aimons le métal, les cuirs et les instruments à aiguilles.
Mais l’état d’esprit Midual, c’est aussi une indépendance de point de vue, qui a conduit la marque à ne pas suivre les sentiers battus, à innover sans cesse.
Le résultat est à la hauteur des ambitions.
Espérons que les Midual marchent aussi bien qu’elles sont belles…