Le Critérium des Cévennes 2019
Le 61ème Critérium des Cévennes 2019
Texte et photos de C Camberoque. Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.
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Pour moi comme pour beaucoup le Critérium des Cévennes est une grande épreuve mythique.
Entre chien et loup: Yoann Bonato et Benoit Boulloud sur Citroen C3 R5 numéro 2 Vainqueurs du Critérium des Cévennes 2019
J’avais entendu parler du Critérium depuis longtemps lorsque enfin j’ai pu y venir avec le club auto de Carcassonne qui y avait engagé plusieurs voitures.
C’était à la fin des années 60 et je n’avais pas encore mon permis de conduire.
Bertrand Viallet et Philippe Verpoorten dans l’épingle de Montdardier.
Pour l’adolescent que j’étais, passer une nuit dehors avec les copains, loin des parents était une véritable petite aventure.
Cette sortie représentait un moment merveilleux.
Nous passions la soirée sous les étoiles dans une spéciale à festoyer autour d’un feu de camp tandis que les bolides ponctuaient régulièrement le temps.
Jean François Mourgues sur Porsche Alméras
Vers 1968, ayant enfin le permis de conduire, j’avais emprunté la 4 L de ma mère et nous étions venus plus officiellement, car sous prétexte d’assistance.
Pour cela nous avions eu une plaque que j’avais collée sur le capot à l’avant de la voiture.
Cette plaque avec marqué en gros : Assistance, Critérium des Cévennes, fit ma fierté de longs mois durant.
Elle se décollait un peu mais je la conservais religieusement.
Un jour ou on avait apporté la bagnole à nettoyer, cela se faisait à la main en ce temps là, le pompiste laveur de voiture avait consciencieusement décollé ma plaque d’assistance pour que ce soit plus propre ! Je l’aurais bouffé ce brave homme. Quelle colère !
Adieu mon prestige d’Assistant aux Cévennes !
Retour au Critérium
Et puis la vie réserve d’agréables surprises :
Quarante ans après, je suis invité comme VIP par les organisateurs de l’épreuve et Jean Paul Bonnecaze, l’un d’eux qui est mon éditeur édité : Le circuit Oublié.
Jean Paul Bonnecaze a également publié plusieurs livres.
Tous des ouvrages de référence sur le Critérium des Cévennes et aussi sur la vie des Cévennes.
Mon ami et éditeur Jean Paul Bonnecaze dans son bureau
Actuellement Jean Paul Bonnecaze toujours plein de bonnes idées est parti sur un nouveau projet numérique tout à fait novateur :
En devenant membre de Soutien Rallye Team, moyennant la somme de 20 petits euros …
Vous recevrez par e mail des reportages de qualité éditoriale et vous bénéficiez également d’autres avantages …
A voir sur : www.groupelaclastre.fr
Je reviens donc au Critérium dans cette montagne cévenole qui ressemble à une île en pleine terre occitane.
Jean Paul Bonnecaze surprit, célébrant le culte au Critérium des Cévennes devant la Mitsubishi Lancer Evo 9 de Fabrice Morel et Damien Turquet.
En 2019 l’ASA de l’Hérault aidée par las ASA voisines et beaucoup d’amateurs éclairés en sont à plus de 61 éditions du célèbre Critérium.
Le Critérium est une véritable institution animée pendant les 3 jours de la course par 500 bénévoles !
Entre les pilotes, les co-pilotes et les commissaires de course, il y a plus de 700 participants, sans compter les assistances, et les familles de tout ce petit monde dont beaucoup viennent de la France entière.
Quant au public qui se rassemble tout au long des épreuves spéciales, il est difficile de savoir de combien d’individus il est composé.
Plusieurs catégories de voitures offrent plusieurs classements, mais le plus important restera le classement final scratch.
La Skoda Fabia de Patrick Robillard et Guilhem Zazurca.
Les organisateurs ont commandé deux audits à des sociétés spécialisées dans ce genre de calcul pour savoir quelles sont les retombées financières sur la région.
Il s’avère donc que Le Critérium génère plus de 4 750 000 Euros qu’il rapporte en trois jours, de façon directe et indirecte aux Cévennes et aux Cévenols.
Geoffrey Burnens et Didier Tempier (81) Jean Philippe et Sébastien Malet se casquent soigneusement, ça va gigoter dans La Cadière !
On comprend alors que tout le monde, citoyens et élus participent avec enthousiasme à cette fabuleuse organisation.
Après avoir fait dans la foulée, le bilan de ces trois journées 2019, un mois après l’épreuve tout les organisateurs se remettront au travail pour préparer la suivante édition.
Avant cela le lendemain même après la course tout le monde part le long des routes pour nettoyer les déchets, toutes les ordures, laissés par le public.
« On ne doit voir aucune trace du passage de la course dans cette belle nature »
Luc Sébastien copilote de Lionel Nicolas va s’installer dans la BMW 318 TI.
Un des bénévoles rencontré sur le bord d’une spéciale me disait :
« Cela fait ma 31 ème année ou je viens sur ce parcours.
J’ai vu des pilotes mythiques comme Andruet, Jean Ragnotti, les frères Almeras, Bernard Béguin aux 5 victoires, Darniche, Michelle Mouton et tant d’autres…
Cette année nous avons du très beau temps c’est de la chance après les intempéries des jours d’avant.
D’ailleurs nous avons failli annuler l’épreuve après cet épisode cévenol et toutes les inondations. »
Thierry Tondut et Fabrice Roeckel arrivent à la Cadière sur leur 206.
Mais le meilleurs épisode cévenol cela reste encore, années après années le Critérium des Cévennes lui même.
Cette course, cette histoire de passion et sa passionnante histoire dont chaque année apporte un épisode supplémentaire.
Didier Vaquer et Sébastien Marty
Rarement la géographie d’un territoire a offert un aussi bel écrin pour un Rallye automobile.
Des invités prestigieux présent sur le Critérium
Pour 2019 Jean Vinatier que l’on surnommait autrefois Jeannot L’Alpin suite à ses victoires dans les Alpes a été invité à revenir dans les Cévennes.
Jean François Jacob, son co-pilote l’accompagne fidèlement.
Ils avaient remportés l’épreuve en 1967, 1968 et 1969.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Vinatier_(pilote_automobile)
Le soir à l’apéro sous la protection de Marianne, J Vinatier, JF Jacob et JM Almeras commentent leurs « futures courses ».
Jean Paul Bonnecaze fait une génuflexion photographique devant les bolides.
Philippe Gey patient chasseur d’images se poste stratégiquement pour tirer quelques autos dans une des dernières épingles du village de Montdardier.
Nous passons à table avec Jean Louis Besnard et François Wales le nouveau directeur de Peugeot Sport présent sur le Critérium cette année.
Beau temps sur La Cadière
A La Cadière, Benjamin Cardenas et Valentin Auge attendent pour prendre le départ de la spéciale.
La WV Polo GTI de William Wagner et Kevin Millet.
Au contrôle de passage installé dans le village de La Cadière, sur la place devant l’église, c’est la grosse animation.
En début de chaque série, des pilotes ouvreurs viennent pour rouler dans les conditions de course.
Cela leur permet d’informer les coéquipiers de leur écurie sur l’état de la route.
En Cévennes cela peut changer rapidement, humidité sur les passages à l’ombre, feuilles, terre … etc.
Suivant les années on a vu sur ce parcours du brouillard et parfois du verglas.
En fonction de l’adhérence il faut alors prendre la décision de monter des pneumatiques différents.
Le commissaire en discussion avec Michel Maiffret co pilote de Jean Michel Charlet.
Tout le village vient voir passer les voitures.
Même les grand-mères y vont de leurs commentaires qui ma fois sont plutôt … pertinents :
Elles se souviennent d’avoir cru voir passer Jean Louis Trintignant amateur lui aussi de pilotage comme Maurice.
Mais leur préféré reste Auriol !
Didier Auriol qui tout jeunot avait participé pour la première fois au Critérium en 1980 sur une modeste Opel.
Grace à son opiniatreté, Auriol ne gagnera dans les Cévennes que 7 ans après, faisant par la suite une splendide moisson de Championnats du Monde.
Alexandre Vida et Hugo Louvel au volant.
Bien au delà d’un simple rallye automobile, bien au delà d’une course mythique, le Critérium des Cévennes un phénomène de société.
Il rassemble la population de toute une large région qui a intégré depuis longtemps cette épreuve dans son patrimoine et son inconscient collectif.
Tandis qu’ils passent devant nous on n’ose pas trop parler aux pilotes.
Ils semblent tous bien concentrés et pourtant les échanges de regards de complicité avec les spectateurs semblent dire combien ils apprécient cette ambiance.
Dominique Carmille et Anne Marie Pomares au contrôle de passage de La Cadière.
Au Critérium dans chaque journée, dans chaque spéciale il y a des temps forts et des temps faibles.
Cela évoque pour moi comme un grand opéra ou les longueurs font d’autant plus apprécier les moments puissants.
Parfois les temps d’attente entre deux concurrents semblent long, on s’impatiente, on s’inquiète.
Que font ils ? Une touchette ? Une pane ? Une sortie de route ?
Puis parfois une voiture arrive suivie de près par une autre.
Là, c’est dangereux pour les spectateurs distraits.
Et puis de temps en temps voilà un passage au pilotage sublime, alors on ne regrette pas d’être venu et de voir ça !
L’oeil de Romain Garel coéquipier de Damien Mattei sur 208 VTI.
Le Critériun des Cévennes me fait aussi penser à une autre course mythique qu’est, en moto, le Tourist Trophy.
Le TT se déroule sur les routes de l’ile de Man, traversant également villes et villages.
D’ailleurs il est à noter la présence en 1979 de Frédéric Schlessinger autrefois pilote moto, puis concessionnaire Kawasaki.
On se souvient bien de sa boutique, Scratch moto à Montpellier puis de son étonnant parcours.
Fred avait tenté cette rude course mais sans passer la ligne d’arrivée car son Opel Kaddet ne le lui avait pas permis.
La Citroën C3 de Nicolas Pougnant et David Valencia redémarre.
J’aime l’idée de courir sur des routes ordinaires, qui ne sont pas équipées comme des pistes des circuits réservés.
Le danger est constamment présent et les pilotes toujours sur un fil, à la limite
De toute façon, faut pas trainer !
A titre indicatif, les véhicules historiques comme l’Opel Ascona d’Alain et Céline Ritou devront parcourir cette spéciale de La Cadière à Sumène à la vitesse moyenne de 53 km/h.
Ce qui veut dire qu’il faudra piloter ses « vieilles voitures » vite, bien.
Sans sortie de route car les voitures de collection comme les autos de courses coûtent des fortunes.
Quelques embouteillages avant le départ de La Cadière
La foule des spectateurs est dense tout au long du parcours, comme sur toutes les spéciales.
Ça glisse à Montdardier
Jean Philippe Le Cam et Sébastien Sullam sur Opel, traversent Montdardier où se trouve une épingle très spectaculaire.
Avant le virage serré de Montdardier, gros freinage pour Jean François Mourgues et sa Porche Carrera RS préparée chez Alméras. Impressionnant !
Les spectateurs ne s’y trompent pas et lèvent le pouce !
Mourgues et Giraudet s’envolent vers la victoire du groupe VHC (Véhicule Historique de Compétition)
Quant on a la chance d’avoir un jardin qui donne sur la route et à un endroit stratégique on y reçoit tous les amis.
Dès le matin c’est café, croissants puis grillades et vin rouge et châtaignes dans une atmosphère de fête sympathique.
Gilbert Ponzevera et Mathieu Descarne sur leur 911 SC n’ont pas le temps de s’arrêter…
Tiens ! Voilà une Porsche 914 c’est Benoit Rousselot et Jean-René Villani.
Elle me rappelle quelques tours du circuit Bugatti que j’avais fait avec un modèle semblable…il y a trop longtemps.
Avec ce souffle, ce ronflement puissant si caractéristique des Porsches, Didier Vaquer et Sébastien Marty passent en finesse.
Ces Escort RS nous ont fait rêver aussi, Fabrice Vayssettes et Sophie Queyrel soignent la trajectoire.
Tout en passant, Dominique et Daniel Arlery nous offrent une belle figure acrobatique qui aurait pu se terminer moins bien…
Sous les yeux des riverains aux fenêtres et balcons Fréderic Dupuy et Roger Moury filent vers l’arrivée dans leur 205 GTI.
Le soir tombe sur la dernière spéciale.
Entre Saint Bresson et Mondardier, nous sommes en attente dans les bois de la spéciale numéro 6 : Le Vigan/Pommiers, 22,5 km.
Les Champions de France des Rallyes 2019, Y Rossel et B Fulcrand sur leur Citoen-C3-R5 nous font un passage magistral malgré la route humide, à cet endroit-là.
Avec les feuilles d’automne cela donne un mélange quelque peu piégeux.
A l’issue de cette course Yohan Rossel et Benoit Fulcrand sur Citoen-C3-R5 seront 2ème mais sacrés comme les nouveaux Champion de France des rallyes pour 2019.
Grégory Fontalba et Stéphan Hermet sur Renault Clio passent devant une joyeuse bande de copains installés à ce point stratégique depuis le jeudi.
Ils nous invitent gentiment sous leur tente à boire un coup de Clinton et à manger un morceau de Pélardon.
Yoann Bonato et Benjamin Boulloud sur Citroën Cédric Robert et Matthieu Duval sur Citroën.
Beaucoup de spectateurs arrivent de bien loin.
Beaucoup s’installent la veille pour être au plus près du passage des voitures.
Ils campent, font des feux de camps, mangent des marrons chauds tout en picolant et en attendant ils commentent les passages avec admiration.
Jean-Baptiste Franceschi et Anthony Gorguilo sur Peugeot
En Espagne on a un mot qui est intraduisible en français: le duende.
Le duende désigne plusieurs choses, mais surtout ces moments magiques ou dans le flamenco comme dans la corrida on assiste, tout à coup et très rarement, à un passage particulièrement magique : Le chant d’un beau couplet, une passe du taureau particulièrement subtile.
On peut dire aussi que certains pilotes automobiles ont le duende.
Un talent de pilotage tel que lorsqu’ils arrivent ils ont une façon d’aborder et passer les virages comme très peu d’autres.
On le sent tout de suite… C’est ça avoir le duende !
Et tout le monde ne l’a pas.
Très tôt en novembre, lorsque la nuit tombe sur les Cévennes la route est plus glissante surtout dans les parties au nord qui brillent d’humidité.
Cédric Robert et Mathien Duval ont allumé touts leur phares.
Xavier Quinzac et Jean François De Montredon passent sur leur Peugeot 208 VTI.
Les fanatiques d’automobiles sont toujours enthousiastes et en profitent pour allumer des fumigènes, ce qui est sympa …
Si la fumée ne va pas sur le passage des pilotes comme un soudain brouillard.
Attention !
Cela ne me semble pas une bonne chose tout de même.
Regroupement sur le parc fermé de Ganges
A la fin de la première journée un regroupement était prévu sur la place de la mairie à Ganges.
Maria et Jean Paul Bonnecaze installent leur barnum où ils proposeront leurs nombreuses publications, les précédents livres sur le Critérium et leur futur projet …
En rentrant sur le parc fermé de Ganges, la Porsche 911 SC de Gilbert Ponzevera et Mathieu Descarne passe au pesage suivant le règlement.
Jean Francois Mourgues et Denis Giraudet posent en descendant de leur belle Porsche 911 Carrera.
La remarquable décoration de la voiture de Mourgues est réalisée, dessinée et peinte par Cédric Austruy qui a créé Stick Auto, atelier de peinture et déco à Pignan.
Il travaille notamment pour les 15 autos de la Porche Cup du team Alméras. C’est un beau travail !
Quand le soir tombe sur le parc fermé on pense qu’une bonne nuit de repos sera bien venue car les routes des Cévennes ne sont pas reposantes.
Pour piloter là dessus il faut une sacré pêche… même avec des voitures historiques.
Philippe Mermet et Gérard Clerton ont bien rangé leur petite Alpine.
Des concurrents arriveront bien tard à Ganges.
La Talbot Samba 6RB de Pierre Bochud et Jean Claude Passaquin se range à côte de la Ferrari 308 GTB de Pascal Brunel et Agnès Lemerle.
Les lumières de la nuit tombante et celles des voitures rendent la place encore plus belle.
Epreuve spéciale sur le circuit de Kartix.
Non loin de Ganges le circuit de Kartix accueille le Critérium des Cévennes, depuis quelques années déjà.
Ce circuit a été créé dans les années 80 par des passionnés de moto et de karting.
Il avait bénéficié pour son inauguration de la présence comme invité d’honneur de Dominique Sarron.
Les organisateurs d’alors avaient prêté un kart à Sarron pour qu’il participe à une course, alors qu’il n’avait jamais piloté de karting.
Et Dominique Sarron avait tout de même terminé second à quelques centièmes du premier ! Comme quoi, le talent …
Quant à moi je ne pensais pas revenir si rapidement sur le circuit Kartix.
Car j’y étais la semaine dernière et où j’avais photographié l’entrainement impressionnant de Joan Zarco qui a ses habitudes ici.
J’ai été très impressionné par sa régularité et son rythme très élevé !
Il l’a gardé pendant toute l’heure où je l’ai admiré balancer, glisser, pirouetter, danser sur ce tourniquet.
Il tournait dans le sens inverse où tournent aujourd’hui les autos.
Un vrai bonheur !
L’épreuve spéciale N°7 de 1,450 Km est tracée sur le circuit de Kartix modifié pour l’occasion.
Gerald Jandard qui a pour équipier Gilles Roux engage sa BMW 325 I dans la dernière courbe.
Le départ va être donné pour l’Opel Kadet GTE de Pierre et Guillaume Rambour.
Raphaël Astier et Frédéric Vauclare vont croiser les lignes d’arrivée sur leur Hyundai i 20
La Skoda de Mathieu Arzeno et Romain Roche laisse voir les résultats d’une petite touchette
Gérald Blanco et Frédéric Rubio lèvent presque la roue arrière gauche de leur Clio.
Et pendant que les parents s’amusent dehors les enfants lisent bien sagement…ou jouent sur leur téléphone mobile.
Hommage aux vainqueurs 2019, 1er scratch, Yohan Bonato et Benjamin Boulloud sans oublier leur Citroen-C3-R5 numéro 2, voiture qui est aux 1er et 2 ème place du classement final des modernes.
Bravo les mecs, vous avez un sacré duende !
Liste engagés VH
https://www.newsclassicracing.com/IMG/pdf/a5b043_7247c01efe304779820cf098a696a669.pdf
Liste des engagés VHC et VHRS
https://www.rallye-sport.fr/liste-des-engages-criterium-des-cevennes-2019/