VORTEX 2023
VORTEX 2023
Photo et texte de Charles Camberoque Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.
En Mars 2016, il y a déjà 7 ans, j’avais visité émerveillé l’atelier Vortex à Pézénas.
J’y avais rencontré Arnaud et Olivier Gomez et leur belle équipe avant qu’ils inaugurent en octobre un nouvel atelier où ils sont toujours.
J’ai pensé intéressant de continuer à suivre l’histoire de Vortex par la photographie.
Voir à :
Mars 2016, Vortex SAS, un constructeur bien d’ici
http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=6242
Puis en 2018, j’étais allé sur le circuit d’Alès voir tourner leurs si belles voitures.
Voir à :
Mars 2018, Maserati et Vortex à Alès
http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=7803
Cet été 2023, visite des ateliers en compagnie de Jean Marc Gomez, l’heureux Papa d’Oliver et Arnaud et également le Grand-père à trottinette de leurs enfants.
J’avais déjà parlé de Jean-Marc et de son atelier moto où il m’a préparé une Benelli. Voir à :
http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=8061
http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=6919
http://charlescamberoque.unblog.fr/?p=6124
Nous sommes à nouveaux à Pézénas pour voir les nouveautés Vortex de cette année.
Tandis que Jean Marc Gomez en profite pour tester une trottinette.
Eric Offenstadt est venu longtemps travailler sur sa Géco dans cet atelier avec l’équipe Vortex.
Il était présent avec sa machine le jour de l’inauguration.
Le nouveau local semblait bien grand, le jour de son ouverture en 2016 …
8 ans plus tard, en 2023, devant les succès de Vortex l’atelier s’est bien rempli !
Tellement, qu’un déménagement sera encore indispensable pour trouver plus d’espace.
Les GC avec carrosserie de Siroco et V6 Nissan de 3,5 l
La maison Vortex semble être comme une famille de copains, frères, parents et enfants.
Il règne dans cet atelier une atmosphère très sympathique.
Autant cool qu’extrêmement sérieuse.
Cet été les enfants étaient là, jouant dans l’atelier avec leurs vélos.
Autour de la machine à café les chiens font bon ménage avec les enfants qui sont déjà initiés aux joies de l’auto … à pédales…
Un atelier comme celui de Vortex m’enthousiasme et évoque pour moi les rêves que j’ai pu faire des garages mythiques anglais ou italiens où des belles machines de courses ont été construites.
Tout cela avant que les ateliers des constructeurs deviennent des lieux sinistres comme des hôpitaux aseptisés où l’on croise des mecs en blouse blanche !
Chez Vortex, avant tout, cela reste un ensemble de passionnés de haute technologie liés par des relations humaines pleines d’amitié.
Et cela dans la modernité de ce qui se fait de mieux pour la course du XXIème siècle.
C’est la preuve des qualités de cette bonne atmosphère.
Cela veut bien dire qu’on peut vivre et créer en famille tout en étant présent sur les plus grands circuits et en ramenant des coupes et de nombreuses victoires et podiums.
De nombreuses participations depuis Spa jusqu’aux aux 24 heures de Dubai.
Retour des 12 heures d’Estoril
Les autos sont démontées pour un entretien soigné et parfois aussi pour des modifications afin d’améliorer leurs performances.
Les moteurs, des V 8 Chevrolet de 6,2 litres, sont précisément mis au point et vérifiés.
Arnaud, Gaétan Benoit et Polin Chanel sont à la mécanique du gros V8.
Le même qui équipe les Camaro.
Un V8 de 6 litres 2 !
Pour l’arrêter les freins sont montés avec des étriers à 6 pistons.
Le triangle supérieur est déformable en cas de choc.
Depuis 2008, il y a eu 23 modèles de Vortex, toutes fabriquées à l’unité.
Les ateliers industriels qui au début de Vortex étaient chargés de fabriquer des pièces, forcément spéciales, étaient de plus en plus difficiles à trouver et assez chères pour d’aussi petites séries, d’ou la nécessité d’investir dans du matériel performant pour tout créer sur place.
Lucas Fonvieille dont le père courait en moto, est à la fraiseuse numérique.
Les ingénieurs Vortex mettent la main à la pâte.
Il n’y a pas ici de bureau d’étude avec des gonzes en costard cravate !
Yannick Pont se retrouve chez Vortex après avoir longtemps travaillé sur des motos de courses pour divers pilotes de renom qui courraient entre autres en SBK, vitesse, endurance…
Il se souvient qu’il préparait en particulier une Honda RC 45, V4.
La machine à découper par jet d’eau sous une pression de 4000 bar, donne des résultats au 1/10 tout à fait impressionnant.
Et les chutes sont si belles qu’elles ressemblent à de la sculpture contemporaine !
Yannick Martin est sur le tour.
Jean Marc et Yannick, apprécient le travail des fils Gomez et leur équipe.
Sur la fraiseuse numérique c’est Olivier Gomez qui est aux claviers de commande, puisque c’est aussi une machine numérique.
Les pièces produites chez Vortex sont de véritables bijoux
Des pièces ici de carrosserie, plus loin, de moteur contribuent parfois à donner une étrange allure à l’atelier et me font rêver.
La future Vortex 2023 est en train de naître.
Yannick Pont s’applique à ajuster le tablier avant de la future Vortex 2.0.
La voiture est encore au montage.
Le chien est vigilant !
Dans quelques jours toute l’équipe se déplacera pour des essais sur le circuit de Catalogne à Montmelo.
Cette nouvelle Vortex 2.0 a des allures d’avion de chasse !
Rangé en l’air, un WW Combi attend une transformation en électrique.
Le moteur V 8 de la 2.0, qui dépasse allègrement les 550CV, est déjà monté sur le châssis de la prochaine machine de course.
Il apparaît, magnifique !
Et voilà le travail !
La Vortex 2.0 a été exposée pour la première fois pendant les 24h de Barcelone.
Elle y a suscité beaucoup d’intérêt de la part des équipes et pilotes présents.
Avant les premiers tours de roue l’équipe pose dans les stands du circuit de Catalogne.
Après la course de 24 Heures de Barcelone les pilotes sont fiers de leur performance.
Ils posent avec leur future auto.
Première course pour la Vortex 2.0 au Koweit dans quelque mois pour une course sprint piloté par Arnaud et Olivier.
Mais en attendant ils remportent un titre de vice champion d’Europe avec le précédent modèle de Vortex.